Le financement du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier est désormais acquis dans son principe. Cette opération, destinée à prolonger jusqu’à l’ouest de Montpellier la ligne à grande vitesse Valence-Nîmes, est chiffrée à 1,4 milliard d’euros. Le plan de financement élaboré par le représentant du gouvernement, Claude Liebermann, prévoyait une participation des collectivités locales à hauteur de 450 millions d’euros, répartie entre la région Languedoc-Roussillon, les départements de l’Hérault et du Gard et les agglomérations de Montpellier et Nîmes. Mais les discussions butaient jusqu’ici sur la position du conseil général de l’Hérault, opposé à tout engagement financier sur cette opération qui, estime-t-il, ne relève pas de ses compétences. Un accord intervenu entre l’Etat et la région a permis de lever cet obstacle. Le président du conseil régional, Georges Frêche a accepté d’être le chef de file du projet et de se porter ainsi garant pour les départements du Gard et de l’Hérault. En contrepartie, la contribution demandée à ces trois collectivités sera diminuée de 30 millions d’euros, l’apport de l’Etat et de l’Europe étant relevé d’autant.
L’engagement des collectivités reste conditionnel. Un communiqué commun du préfet de région et du président du conseil régional précise que les collectivités ne valideront leur participation définitive qu’après que «l’Etat aura inscrit au prochain comité interministériel d’aménagement de compétitivité du territoire (Ciact) la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan».
L’accord intervenu entre l’Etat et la région permet néanmoins de débloquer le projet. Le maître d’ouvrage, RFF, n’attend plus désormais que le feu vert du gouvernement pour lancer un appel à candidatures en vue d’établir un contrat de partenariat.
La mise en service de la future ligne, longue d’une soixantaine de kilomètres, pourrait intervenir fin 2013.
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