La municipalité socialiste de Chambéry a démenti le 21 janvier faire partie des communes volontaires ayant accepté d’expérimenter le service minimum à l’école en cas de grève, comme l’avait affirmé la veille le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos.
« La ville de Chambéry ne figure pas parmi les communes ayant accepté d’organiser un service minimum d’accueil dans les écoles lors de la grève des personnels enseignants du 24 janvier », a indiqué dans un communiqué le maire de Chambéry, Bernadette Laclais, démentant « fermement » les propos du ministre de l’Education.
Le 20 janvier sur Canal+, Xavier Darcos avait affirmé que « plus de 370 villes », « y compris des villes socialistes comme Chambéry », avaient déjà accepté d’expérimenter ce service minimum d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires le 24 janvier.
Se disant « très étonnée de l’affirmation » du ministre, Bernadette Laclais précise que « sa municipalité, saisie de la question en urgence la semaine dernière, a conclu ne pas être à même de signer une convention dont le texte proposé par l’Etat pose plus de problèmes qu’il n’en résout, notamment en matière de responsabilité des collectivités ».
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