Nicolas Sarkozy et François Bayrou s’opposent à un acte III de la décentralisation, source, à leurs yeux, de dépenses nouvelles.
Pour le numéro 2 de l’UMP, Hervé Novelli, il convient, avant tout, de maintenir le cap de la réforme territoriale. C’est-à-dire, aller, à terme, vers « la fusion département-région ».
A contrario, François Hollande promet l’abrogation du conseiller territorial appelé dans la loi du 16 décembre 2010 à siéger dans ces deux collectivités.
Le président du conseil général de Corrèze ne cache pas son penchant pour l’échelon régional qu’il entend doter de l’arme de la gestion directe des fonds structurels européens et d’un pouvoir règlementaire « permettant d’adapter la loi nationale aux réalités du territoire ».
A l’autre bout de l’échiquier politique, Marine Le Pen prône « le transfert à l’échelon central des compétences relatives aux transports et à l’action économique. »
« Je ne comprends pas pourquoi en France le système fédéral est encore considéré comme un tabou », s’interroge Eva Joly (EELV). La candidate des écologistes est la seule à militer ouvertement pour la suppression du département.
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La décentralisation divise les candidats
Sommaire du dossier
- Faut-il donner les pleins pouvoirs aux régions ?
- La décentralisation divise les candidats
- François Hollande veut confier aux régions le pouvoir d’adapter les lois
- « Oui à la fusion département-région », pour Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l’UMP
- Décentralisation : François Bayrou va prêcher pour « une remise à plat »
- Les petites villes soumettent un pacte de confiance aux candidats à la présidentielle