L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), chargé des opérations d’archéologie préventive, a réalisé depuis sa création en six ans 11.000 diagnostics et près de 1.100 fouilles, malgré des problèmes persistants de moyens ou retards, selon un bilan dressé mardi 29 janvier.
Créé par une loi en 2001 modifiée en 2003, l’INRAP dispose d’un budget de 137 millions d’euros (+ 25% par rapport à 2002) et un effectif de 1.953 ETP (Equivalents temps plein), soit environ 1.700 personnes, la plupart archéologues, soit + 26%, a indiqué son président Jean-Paul Demoule qui quitte ses fonctions le 21 février.
Jean-Paul Demoule s’est ainsi « réjoui que l’archéologie préventive se soit petit à petit imposée en France », alors que dans les années 1960 « on pouvait encore voir des pelleteuses charriant des restes de nécropoles médiévales ». Sa directrice générale Nicole Pot a indiqué que persistaient « des problèmes de retards, souvent importants » dans les chantiers, pour de multiples raisons dont celles des moyens « en discussions permanentes ».
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