L’association Ville et Banlieue, qui réunit des maires de toutes sensibilités, regrette à propos du plan banlieue récemment présenté par le président Nicolas Sarkozy, qu’ait été éludée « la nécessaire solidarité financière à mettre en place » en faveur des communes pauvres.
« C’est la première fois qu’un président de la République fait référence aux communes pauvres et à la nécessaire solidarité financière à mettre en place en leur faveur », écrivent les maires de Ville et Banlieue dans un communiqué. « Mais il n’en donne pas les grandes lignes », déplorent-ils, « et renvoie cette réforme à la responsabilité de la ministre de l’Intérieur qui devra faire des propositions pour la fin juin et la prochaine loi de finances ».
De même, constatent-ils, « sur les transports, il est enfin reconnu que ce problème négligé et mal financé est un obstacle au développement des personnes et au développement, notamment en Ile-de-France ; malheureusement, c’est le financement des transports de l’Ile-de-France qui est le plus incertain, les seules assurances financières données dans le cadre du Grenelle de l’environnement concernant la province ».
L’association renouvelle son appel à la mise en oeuvre d' »une péréquation améliorée des finances locales » sous peine de faire « manquer sa cible » au plan banlieue.
Lire aussi notre «événement» dans la Gazette du 18 février, p. 10 à 12
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