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Décentralisation

Bon anniversaire, Gaston !

Publié le 27/02/2012 • Par La Rédaction • dans : Opinions

Ma Gazette

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Patrick Reix

Patrick Reix

Haut fonctionnaire territorial

Cher Gaston, en ce trentième anniversaire de la décentralisation, peu de commémorations viennent rappeler l’acte fondamental de la gauche originelle. Ils ont déjà oublié ! Ta réforme de 1982 ne semble plus faire recette dans l’opinion. Il est vrai que nos concitoyens ont d’autres soucis.

Pourtant, nous sommes un certain nombre à penser que les Français auraient tort de se détourner d’une réalité qui s’impose : là où l’Etat jacobin a si souvent échoué à rendre plus performante l’action publique, les collectivités décentralisées peuvent se targuer d’une vraie réussite.

N’en dĂ©plaise aux donneurs de leçons de gestion locale, les collectivitĂ©s territoriales ne connaissent, elles, ni dĂ©ficit abyssal, ni endettement astronomique ! Plus que jamais – les sondages en tĂ©moignent rĂ©gulièrement -, nos concitoyens placent l’essentiel de leur capital confiance en matière d’action publique dans leurs Ă©lus locaux.
La qualité du service public local a enregistré, ces trente dernières années, des progrès plus que sensibles : ce sont les collectivités locales qui ont montré principalement la voie et l’exemple de l’efficience.

La professionnalisation de la fonction publique territoriale, loin de se traduire par une inflation de postes dĂ©noncĂ©e par certains, a confirmĂ© le rĂ´le irremplaçable des services publics locaux de proximitĂ© dans le maintien du lien social et le dĂ©veloppement des territoires. Si la dĂ©finition de la performance rĂ©side dans cette addition de vertus – efficacitĂ©, efficience, proximitĂ©, solidaritĂ© -, qui viendrait chercher querelle Ă  la dĂ©centralisation ?

Comme tu le sais, il y a bientôt des élections dans notre pays. Sois tranquille, on a décidé de ne rien bouleverser dans ta décentralisation : enfin, rien de fondamental car, en France, on a le respect des monuments et, d’ailleurs, Pierre est de cet avis.

Et puis, l’organisation territoriale de la République, ce n’est pas une question qui fait le buzz, même si certains ont des idées précises à ce sujet. Car, tu seras d’accord, on a besoin d’engager une nouvelle étape de la décentralisation en donnant un coup de jeune à l’édifice et, surtout, en redonnant de l’espoir aux élus et aux agents locaux ; de l’espoir et de la confiance, c’est plutôt ce qui nous manque en ce moment.

En attendant, là où tu es, tu dois bien croiser François de temps en temps ? Salue-le de notre part.

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Commentaires

Bon anniversaire, Gaston !

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TriNiTy - Cgt 59

27/02/2012 06h39

Dans ce billet d’anniversaire, il manque un protagoniste incontournable de cette rĂ©forme qui a posĂ© la question des droits et des garanties statutaires des agents des collectivitĂ©s territoriales : Anicet ! Combattu par Gaston mais soutenu par Pierre.
Anicet, Jacobin par tempĂ©rament, mĂ©fiant Ă  l’Ă©gard des tentations clientĂ©listes des Ă©lus dĂ©fend l’idĂ©e d’une fonction publique de carrière pour tous. Gaston prĂ©fère la fonction publique d’emploi oĂą l’on recrute comme on peut et comme on veut.
L’ensemble statutaire Ă  venir, François s’en fiche alors mais dĂ©clarera plus tard « ce n’est pas ce que nous avons fait de mieux ».
Depuis le vote des lois portant statut des trois versants de la FP, c’est la curĂ©e perpĂ©tuelle. EgalitĂ© d’accès, indĂ©pendance vis Ă  vis du pouvoir, sĂ©paration du grade et de l’emploi, responsabilitĂ© ! le fonctionnaire-citoyen. Quel projet ! quelles trahisons par la suite… des textes d’application pas publiĂ©s dans les dĂ©lais, la commission mixte de coordination des FP jamais créée, les corps d’attachĂ©s et d’administrateurs constituĂ©s seulement en 1986 avant les lĂ©gislatives.
Au bout du compte, mal loti, le statut du fonctionnaire territorial devient le maillon faible de la FP : abandon de la paritĂ© entre fonctions publiques, abandon des corps au profit des cadres d’emploi, listes d’aptitude rĂ©introduites donnant lieu au retour des reçus-collĂ©s, compĂ©tences des CDG rĂ©duites.
Les associations d’Ă©lus demeurent silencieuses, le rééquilibrage des pouvoirs se fait en leur faveur. La loi sur les prĂ©lèvements en cas de grève est abrogĂ©e, la 3ème voie de l’ENA se ferme…
François, Gaston et les autres, ne reviendront pas sur les atteintes de la droite. La contre-réforme était dans le fruit.
La FPT est désormais considérée comme une voie privilégiée pour aligner l’ensemble de la fonction publique française aux normes du modèle prévalant dans l’ensemble de l’Union européenne où domine le système de l’emploi avec une fonction publique statutaire réduite, assortie de formes contractuelles.

Anicet toujours prĂ©sent mais dĂ©sormais bien seul, rĂ©sume les caractĂ©ristiques de la contre-rĂ©forme en ces termes : le contrat contre la loi ; le mĂ©tier contre la fonction ; la performance individuelle contre l’efficacitĂ© sociale. Qui dĂ©fendra avec lui, avec nous, la loi, la fonction et l’efficacitĂ© sociale ?

un jacobin

29/02/2012 07h58

Triste numĂ©ro de la Gazette oĂą au nom d’un anniversaire s’assène Ă  longueur de pages le postulat (la litanie ?) selon lequel la dĂ©centralisation, malgrĂ© ses limites, n’a plus Ă  ĂŞtre remise en question.

Pardon de faire entendre un autre son de cloche, mais vu de l’intĂ©rieur, je me garderais bien de telles vĂ©ritĂ©s « toutes faites ». Cumul des rĂ´les et des compĂ©tences, complexitĂ© des circuits de cofinancement, chevauchement des activitĂ©s des acteurs publics, collectivitĂ©s qui sont bien loin de l’organisation que l’Etat avait su s’imposer… et rĂ´le des Ă©lus… Il y aurait beaucoup Ă  en redire, et dans ce modèle, est-il si sĂ»r que l’Etat dĂ©centralisĂ© tel que nous l’avons connu avant la RGPP Ă©tait si mauvais que cela ? J’en doute fortement.

Tiens, j’ouvre la lettre du cadre, et j’y lis que les agents territoriaux ne comprennent plus leurs managers… Peut-ĂŞtre parce que les managers, dont je suis, ont aussi beaucoup de mal Ă  comprendre ce modèle d’une infinie complexitĂ©… ainsi que le positionnement de leurs Ă©lus, seuls bĂ©nĂ©ficiaires d’un système abherrant et schizophrène, si bien dĂ©crit dans le « contrepoint » de la Gazette de la semaine dernière…

Contrairement Ă  ce qu’inspirent d’autres chroniques de cette semaine, nous ne pouvons nous fĂ©liciter que le sujet de la recentralisation soit l’apanage du seul Front National. La dĂ©centralisation me semble en effet dans une situation qui mĂ©rite un dĂ©bat, pas un discours de pensĂ©e unique.

Romain Mazon

29/02/2012 08h17

Bonsoir

Ne vous excusez pas de votre « autre son de cloche », il est le bienvenu ! A fortiori en cette pĂ©riode anniversaire. Il se trouve que, les anniversaires Ă©tant des fĂŞtes, la tendance est plutĂ´t Ă  se rĂ©jouir des avancĂ©es de la dĂ©centralisation. Mais rien n’interdit de troubler cette « fĂŞte » avec un regard critique, mĂŞme sĂ©vère, mĂŞme très sĂ©vère, dès lors qu’il est argumentĂ©. Ne vous privez donc pas de nous soumettre votre propre « Opinion », que nous publierons avec le plus grand plaisir : rien n’est plus dangereux que l’autosatisfaction.

Cordialement
Romain Mazon

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