François Fillon a estimé que « le monde de la culture », qui manifestait le 29 février à Paris et en province, doit « participer » à la « réduction de la dette » publique au même titre que les autres ministères. Le Premier ministre a estimé en marge d’un déplacement de campagne à Blois que le budget de la culture « n’avait pas baissé » mais que « comme tous les budgets de l’Etat, il a été gelé » et donc se situe au même niveau qu’en 2007.
« Nous avons décidé de geler toutes les dépenses publiques pendant cinq ans pour une raison très simple : c’est qu’on ne peut pas continuer à accroître les déficits et à endetter le pays. Les professionnels de la culture sont capables de le comprendre comme les autres Français », a dit le Premier ministre.
« Dans un pays où les activités artistiques sont en pleine expansion, quand on gèle le budget, ça veut dire qu’on ne peut pas donner la même chose à tout le monde », a-t-il cependant reconnu.
Les syndicats et des fédérations de professionnels de la culture ont publié le même jour dans le journal Libération une adresse au président de la République pour réclamer « une relance de la politique artistique et culturelle de la France ».
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