Le directeur général de l’Orchestre de Paris, Georges-François Hirsch, s’est dit, le 11 mars, « inquiet du financement des orchestres français », invoquant le manque de « réponses claires » sur le soutien apporté par l’Etat aux formations symphoniques en 2008.
« Depuis quelque temps, nous avons entendu des discours qui allaient dans le même sens, celui d’une réduction des moyens publics », a déclaré Georges-François Hirsch lors de la présentation à la presse, à la salle Pleyel à Paris, de la saison 2008-2009 de son orchestre.
Face à l’inquiétude de la trentaine de formations symphoniques permanentes en France, la ministre de la Culture, Christine Albanel, a assuré le 11 février que « le financement du réseau national [du spectacle vivant] en 2008 [serait] comparable à celui de 2007 », précisant qu’elle y incluait « les réseaux musicaux ».
«Je ne peux pas dire qu’aujourd’hui nous ayons obtenu des réponses claires », a déploré le 11 mars Georges-François Hirsch, qui est aussi président du Syndicat national des orchestres et des théâtres lyriques subventionnés de droit privé (Synolyr) et de la Fédération des employeurs du spectacle vivant privé et public (Feps).
« Mme Albanel souhaite faire mieux, j’espère qu’elle pourra y arriver », a-t-il ajouté.
L’Orchestre de Paris, qui compte 119 musiciens permanents, est la plus importante formation symphonique de France par son budget (près de 17 millions d’euros, dont environ 8 millions d’euros apportés par l’Etat et 5 millions d’euros par la ville).
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