«Les centres de formation des apprentis (CFA) interprofessionnels et du BTP qui accueillent 40% d’apprentis ne perçoivent que 17 % de la taxe d’apprentissage. Ils ont du mal à fonctionner et la région manque de moyen pour les soutenir», regrette la direction de la formation apprentissage du conseil régional de Franche Comté.
La collectivité demande donc à ce que l’ensemble du système soit remis à plat. «Les secteurs des services à la personne, plusieurs administrations et les collectivités forment des apprentis mais ne participent pas au financement du dispositif», remarque-t-on au conseil régional qui compte trois apprentis dans son personnel.
Les pistes de travail récemment remises au président de la République, préconisent la création de commissions régionales d’affectation de la taxe d’apprentissage composée de l’Etat et du conseil régional. Elles visent aussi une réforme du cadre d’assujettissement à la taxe d’apprentissage en élargissant le nombre d’entreprises assujetties. Pour améliorer les conditions de formation de ses 10 000 apprentis, le conseil régional aimerait disposer de plus de moyens et de plus de souplesse pour répartir les fonds entre les différentes filières. «Les entreprises de la métallurgie font beaucoup d’efforts pour la formation, alors que celle-ci reste le parent pauvre dans d’autres secteurs», insistent les agents de la région.
Thèmes abordés
Régions