Des panneaux solaires sur le toit de l’église Saint-Vaast de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais) et sur celle de Fruncé (Eure-et-Loir), au pied de l’abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire), dans le périmètre du Grand Site du massif et balcons du Canigou, Pyrénées-Orientales…
Face à l’urgence climatique nécessitant la décarbonation, la prise en compte des projets d’EnR sur des sites protégés, des monuments historiques aux paysages remarquables, est une question qui commence à émerger. Le sujet est certes délicat et peut irriter deux mondes qui n’ont pas l’habitude de se parler et encore moins de travailler ensemble. Et les incompréhensions et frictions sont fréquentes.
- Patrimoine et rénovation énergétique, le choc des cultures
Une intégration dans le paysage
« Certains projets sont refusés, comme celui où les panneaux étaient à 50 mètres d’une chapelle. Nous avons dû rembourser le client. Cependant, à Saint-Nazaire , pour l’implantation de panneaux solaires sur un bâtiment situé dans un secteur patrimonial du centre-ville, le service urbanisme de la ville connaissait les préconisations des ABF, soit des panneaux “full black” posés à cinq centimètres de la toiture. Et là, tout s’est bien passé », relativise Claude Nzaou, de l’entreprise Photovolt spécialisée dans l’énergie solaire.
Pour engendrer un minimum de crispations, le maître-mot est intégration. En effet, les projets de renouvelables doivent être les moins visibles possible. « Il ne peut y avoir de panneaux solaires sur des monuments historiques, sur des bâtiments à l’architecture exceptionnelle, ni dans les rues des ...
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