Trois membres de la famille Ceccaldi-Raynaud, le grand-père Charles, la fille Joëlle et le petit-fils Vincent, ont été élus au second tour des municipales à Puteaux (Hauts-de-Seine), ce qui est interdit par le code électoral, a indiqué lundi l’opposant et nouvel élu Christophe Grébert.
L’élection a vu la maire sortante UMP, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, s’imposer le 16 mars avec 52,98% des suffrages exprimés, notamment contre son père et ancien maire (1969-2004) Charles, dont la liste dissidente a obtenu un élu avec 7,75% des voix.
Sur son blog (monputeaux.com), l’opposant Christophe Grébert (25,37% pour sa liste sans étiquette « Puteaux ensemble », 5 élus) fait remarquer que le fils de la maire sortante, Vincent, fait partie de la liste UMP, en position éligible. Or, l’article L 238 du code électoral prévoit que « dans les communes de plus de 500 habitants, le nombre des ascendants et descendants (…) qui peuvent être simultanément membres du même conseil municipal est limité à deux ».
Contacté, le cabinet de la maire sortante s’est borné à indiquer que « le problème se pose » et que les « textes parleront » pour le régler.
D’après Christophe Grébert, c’est Charles Ceccaldi-Raynaud, celui qui a recueilli le moins de voix, qui devrait en faire les frais, selon le règlement en vigueur. Tête de liste, il devrait être contraint de céder la place à sa première colistière. Charles Ceccaldi-Raynaud, 82 ans, entretient les pires relations avec sa fille depuis qu’il a voulu, en 2004, récupérer la place de maire qu’il lui avait cédée quelques mois plus tôt pour des raisons de santé.
Le nouveau conseil municipal de Puteaux, très riche ville des Hauts-de-Seine où se trouve une partie du quartier d’affaires de La Défense, siègera vendredi à 19H00.
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