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Finances publiques

Les collectivités ont-elles trop recruté ?

Publié le 09/02/2012 • Par Gaëlle Ginibrière Romain Mazon • dans : A la une, A la une emploi, A la Une RH, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

Foule
Fotolia
Des collectivités territoriales exagérément dépensières face à un Etat exemplaire en matière de gestion de ses effectifs… l’antienne agace les associations d’élus locaux, qui doivent rencontrer le 10 février Nicolas Sarkozy pour examiner les moyens de "mieux associer les collectivités locales à l'indispensable effort de réduction des déficits publics". Mais la mise en cause des collectivités en matière de recrutements est-elle fondée ? Les collectivités ont-elles ouvert les vannes des embauches ? A la veille de cette rencontre, la Gazette a décidé de se plonger dans les chiffres officiels.

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Fonction publique : un choix de société

Dans son interview télévisée du 29 janvier 2012, le président de la République a glorifié la détermination de l’Etat, qui est parvenu à réduire ses effectifs de 160 000 postes depuis le début de son mandat en 2007. Et a tancé les collectivités territoriales qui, sur la même période, auraient recruté plus de 500 000 agents, hors transferts.

Des transferts bien visibles – Selon les donnĂ©es Ă©tablies par la DGAFP et l’Insee pour les annĂ©es 1998 Ă  2008 (1) l’augmentation globale des effectifs des collectivitĂ©s territoriales et Ă©tablissements publics administratifs locaux s’élève Ă  453 103 personnes.
La période inclut les principales phases de décentralisation qui ont vu le transfert des TOS (Techniciens, Ouvriers de Service) des collèges et lycées grossir les effectifs des départements et régions par exemple.

De 2006 à 2009, la Commission consultative d’évaluation des charges (CCEC) évalue à 94 000 le nombre de TOS de la seule Education nationale transférés. Selon l’Association des régions de France (ARF), 49 729 agents auraient été transférés aux régions. Auxquels s’ajoutent 2 553 TOS venus des établissements publics et formations agricoles relevant du ministère de l’Agriculture.

« A cela, il faut additionner 3 600 postes transférés vacants et qu’il a fallu pourvoir, et 600 postes de gestionnaires de ces nouveaux personnels, qui eux, n’avaient pas été transférés, et qui ont dû être recrutés », complète Michel Yahiel, directeur général de l’ARF.
Ces évolutions dans les effectifs imputables aux transferts de personnels apparaissent nettement dans les courbes de progression.

Au 1er janvier 2010, une troisième vague de transfert a concernĂ© 30 000 agents. Mais aucun chiffre, en revanche, sur la deuxième vague de transfert intervenue entre les deux dates.

Pas de chiffre fiable sur les recrutements hors transferts – Face Ă  ce flou statistique, les collectivitĂ©s et l’Etat ont donc beau jeu de se rejeter la balle. Dans son bulletin d’octobre 2011, la DGCL (Direction gĂ©nĂ©rale des collectivitĂ©s locales) souligne cependant : « Hors transferts de personnel, les effectifs sur emplois permanents se sont stabilisĂ©s dans les collectivitĂ©s locales en 2009 ».
La DGCL prĂ©cise : « En 2009, le solde entre arrivĂ©es et dĂ©parts sur emplois permanents s’établit Ă  0,6 %, soit 10 000 agents. Cette variation est Ă  mettre en regard du volume des emplois en provenance de l’État transfĂ©rĂ©s en 2009, soit 16 000 en Ă©quivalent temps plein, dont plus de 11 000 provenant de l’Éducation nationale ».

Pour atteindre 500 000 embauches entre 2007 et 2011 hors transferts, ainsi que l’affirme Nicolas Sarkozy, il faudrait donc que les collectivités se soient mises à recruter très massivement. Or, les courbes d’évolution des effectifs montrent une tendance à la baisse pour l’ensemble des strates de collectivités.

Surtout, au cours de notre enquête, il nous a été impossible de trouver une évaluation précise de ces « recrutements hors transferts » invoqués par le gouvernement, et jusqu’à la Cour des comptes qui, dans son rapport annuel publié le 8 février pointait du doigt « une hausse sensible des dépenses et des effectifs des collectivités, pas toujours liées aux transferts imposés par l’Etat ». Le chiffre global de 131 000 transferts est parfois avancé, mais sans qu’il soit possible de le reconstituer précisément.
Dans son bulletin d’octobre 2011, la DGCL cite, elle, des chiffres, mais portant sur la pĂ©riode 1999-2008 : « les effectifs des collectivitĂ©s locales (sur un pĂ©rimètre et une notion d’emploi lĂ©gèrement diffĂ©rente provenant de l’enquĂŞte Insee COLTER) avaient augmentĂ©, hors transferts liĂ©s Ă  la dĂ©centralisation, de 350 000 emplois ».

Il semble donc que, en arrondissant, on puisse avancer une croissance des effectifs des collectivités de 500 000 agents, comme le dit le président de la République, mais entre 1998 et 2008, transferts et hors transferts confondus, et pas sur la durée du quinquennat.

De surcroît, « les chiffres ne considèrent que le nombre d’agents et pas les équivalents temps plein (ETP) alors que le temps partiel s’est beaucoup développé dans la FPT. Dans les communes, le temps de travail moyen est de 85%. Pour ces collectivités, les chiffres devraient donc être réduits de 15% pour raisonner en ETP », souligne Geoffroy Adamczyk, chargé d’études à l’Association des Maires de France.

Communes-interco : une insuffisante mutualisation ? – Le dĂ©veloppement de l’intercommunalitĂ© depuis la fin des 1990 et le dĂ©but des annĂ©es 2000 a aussi participĂ© Ă  l’accroissement des effectifs de la FPT. DĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de l’AdCF, Nicolas Portier – qui se rĂ©fère Ă  la base de donnĂ©es Colter de l’Insee – ne partage pas les chiffres de la DGAFP sur les effectifs du dĂ©but des annĂ©es 2000.
« La progression des effectifs existe, mais dans une moindre proportion que celle que le graphique [ci-dessous] laisse apparaître. La Cour des comptes elle-même a rappelé que la croissance des effectifs est dans la logique des réformes de l’intercommunalité qui est montée en puissance à partir de la loi de 1993 ».

L’évolution rapide des effectifs entre 2000 et 2004 correspond à l’explosion de l’intercommunalité. Depuis, le rythme se ralenti, et s’établissait à 4,95% en 2008. « Un rythme qui traduit le développement actuel de l’intercommunalité. Ce qu’il faut regarder, c’est l’augmentation consolidée commune / intercommunalité. Il y aurait problème si l’on n’arrivait pas à maîtriser l’ensemble du bloc communal. Or, les effectifs des communes ont commencé à baisser. [ndlr : en tout cas à se stabiliser, selon les données de la DGAFP].

« D’ailleurs, l’INSEE a montré que le rythme de progression des effectifs est plus important dans les communes isolées que dans les territoires où il y a intercommunalité », poursuit Nicolas Portier.

Des doublons, « Ă  la marge » – A l’Association des maires de France (AMF), Geoffroy Adamczyk reconnaĂ®t que certains transferts de compĂ©tences entre communes et intercommunalitĂ©s ont pu donner lieu, Ă  la marge, Ă  des doublons : « Jusqu’en 2010, les agents n’avaient pas l’obligation de suivre le transfert et certains d’entre eux ont pu le refuser. Des communes ont pu vouloir garder leurs effectifs et des communautĂ©s recruter leurs propres agents. Mais globalement, dans les filières que l’on peut clairement identifier, il n’y a pas de doublons ». Et de citer les filières sociale et mĂ©dico-sociale, sportive, culturelle ou de l’animation.

Pour les filières administrative et technique – qui reprĂ©sentent le gros des troupes – la lecture semble beaucoup plus compliquĂ©e. « Des demandes nouvelles de service public de proximitĂ© se sont dĂ©veloppĂ©es. Par exemple, 75 000 places d’accueil pour des enfants de moins de 6 ans ont Ă©tĂ© créées, dont 60 000 pour le bloc local, ce qui reprĂ©sente 8 000 emplois. 12 000 places pour les personnes âgĂ©es relevant des collectivitĂ©s territoriales ont Ă©tĂ© créées, correspondant Ă  au moins 1 000 recrutements », avance Geoffroy Adamczyk.

Guillaume Denis, directeur général adjoint de l’Assemblée des départements de France et Nicolas Portier rappellent aussi que de nombreuses communes ont réinternalisé des services, comme celui de l’eau, ce qui s’est traduit par une hausse des effectifs.

Sans accuser les autres, chaque strate de collectivités s’exonère de toute croissance injustifiée de ses effectifs. Toutes avancent l’argument du développement de nouvelles compétences, auxquelles les fonctionnaires de terrain ont dû répondre. « C’est à leurs électeurs que les élus locaux doivent rendre compte de l’évolution de leurs effectifs. Agréger nationalement des chiffres territoriaux – qui par ailleurs ne reposent pas sur des bases suffisamment sérieuses – n’a pas beaucoup de sens », conclut Guillaume Denis.
N’empĂŞche que le 10 fĂ©vrier, ce n’est pas Ă  leurs Ă©lecteurs que les responsables locaux vont rendre des comptes, mais au prĂ©sident de la RĂ©publique et au gouvernement, Ă  charge pour les protagonistes de ne pas instrumentaliser les chiffres.

Notes

Note 01 les donnĂ©es 2010 et 2011 ne sont pas encore disponibles et nous avons reconstituĂ© les donnĂ©es pour 2009 Ă  partir  des pourcentages de croissance citĂ©s par la DGAFP dans son rapport sur l'Ă©tat de la fonction publique 2010-2011 pour les communes, rĂ©gions et dĂ©partements uniquement Retour au texte

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ugottale

10/02/2012 05h58

si on passait de 7 couches entrecroisées à 3 couches autonomes aux missions
imposĂ©es , l’Ă©conomie de personnels serait naturelle en moins de 10 ans :
– l’ETAT fort sur ses pouvoirs rĂ©galiens avec des hauts fonctionnaires , des « A » et des
« B » mais pas de « C » mieux dans le privĂ© !
– 8 REGIONS fusionnĂ©es avec les dĂ©partements !
– 2500 COLLECTIVITES TERRITORIALES fusionnĂ©es avec les 36500 communes !
moyens : une seule fonction publique au lieu de 7 avec suppression des Ă©tudes payĂ©es aux Ă©lèves des Ă©coles d’ETAT , pour cesser de former les gardiens du temple
et une POLDARMERIE , fusion de la POLice nationale et de la genDARMERIE avec les policiers municipaux aptes ! dĂ©veloppement du tĂ©lĂ©travail , Ă©lus faisant de la politique ( route Ă  suivre ) et fonctionnaires n’en faisant pas !
il suffirait que l’homme ne soit plus mĂ» par le FRIC , le SEXE et la VIOLENCE , mais au contraire motivĂ© par la crĂ©ation d’une famille unie pour Ă©duquer ses enfants pour justifier son passage sur terre !

herveherve72

10/02/2012 07h45

Excellente initiative destinée à collecter les chiffres existants et à y voir plus clair.
Mais je ne vous cache pas une petite déception.
N’y aurait-il pas eu moyen de faire apparaĂ®tre les totaux des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments chiffrĂ©s qu’apporte l’auteur ?
Histoire de pouvoir comparer les chiffres avancés par le gouvernement et vos sources ?

Et, surtout, il ressort quand mĂŞme de l’article (sans que ce soit clairement chiffrĂ©) que les effectifs de la FPT ont considĂ©rablement augmentĂ© entre 1998 et 2008. Certes, moins que l’affirme le gouvernement. Et sans doute en raison de nouvelles compĂ©tences. Mais l’info première de l’article ne rĂ©side-t-elle pas dans cette augmentation importante ?

juste leblanc

10/02/2012 08h03

il existe trois types de recrutements par les collectivités:
– transferts de charges liĂ©s Ă  la dĂ©centralisation,
– embauches liĂ©es Ă  la mise en application de politiques Ă©manant de l’Etat (diminution des effectifs de la FPE comblĂ©s par les collectivitĂ©s, ex: DĂ©partements rĂ©alisant les missions d’ATESAT des ex DDE, sucroit d’effectifs pour mettre en place le Grenelle (ex: chargĂ©s de prĂ©vention de dĂ©chets, tarification incitative sur les dĂ©chets: « produire moins pour payer plus »)
– emplois par forcĂ©ment utiles aux citoyens, et ce sur ce troisième volet que les collectivitĂ©s sont coupables (ex: chargĂ©s de communication).
il ne faut pas se laisser impressionner par les propos du Ministre Baroin, qui espère moduler les dotations de l’Etat, en fonction de la vertue des collectivitĂ©s. Les libĂ©raux pourront facilement supprimer les postes de fonctionnaires, faire rĂ©aliser le travail par des entreprises privĂ©es dans le cadre de marchĂ©s publics engendrant un coĂ»t plus important probablement, et afficher leru vertu eu Ă©gard Ă  la diminution des effectifs. Il ne faut pas que l’idĂ©ologie l’emporte sur le bon sens.

CAR

10/02/2012 08h40

Après les fonctions publiques d’Etat et hospitalière, je m’attaque Ă  la territoraile. La chasse aux sorcières est ouverte. Etre fonctionnaire de nos jours semble dĂ©ranger nos Ă©lites et gouvernants pourtant nous travaillons pour l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral mais par forcĂ©ment Ă  la mĂŞme Ă©chelle. Ou est-ce deux gros mots ? La finalitĂ© c’est le mĂŞme rĂ©sultat avec moins de moyens, financier et humain. oui pour une rĂ©forme mais attention, attention Ă  ce que nous voulons proposer Ă  notre sociĂ©tĂ© qui n’a plus les mĂŞmes besoins ni les mĂŞmes façons de vivre qu’il y a 20 ans. Nos Ă©lites sont dĂ©connectĂ©es d’une rĂ©alitĂ© qui peut Ă  tout moment faire trembler le faible Ă©quilibre en place. J’ai Ă©crit

ssrw38

10/02/2012 10h45

Prend on en compte les quelques collectivitĂ©s qui remplaçant au pied levĂ© l’incapacitĂ© de l’administration centrale (Education Nationale) Ă  faire face Ă  sa mission d’accueil de tous les enfants mĂŞmes porteurs de handicap avec AVS ont recrutĂ© volontairement sur quelques mois ou prolongĂ© des contrats de personnel d’animation ou atsem pour ne pas pĂ©naliser ces enfants et ces familles. Et rien que ce problème perdure depuis 2005 mais monsieur le PrĂ©sident ne le sait peut ĂŞtre pas.

Claude D

10/02/2012 05h07

Je suis surpris que personne n’Ă©voque les emplois créés par les com de com et autres communautĂ©s. Par principe, ces nouvelles collectivitĂ©s ne devaient pas entraĂ®ner la nomination de nouveaux personnels, tout au plus quelques cadres, les autres agents Ă©tant transfĂ©rĂ©s des communes en mĂŞme temps que les compĂ©tence. Citez-moi une seule de ces collectivitĂ©s qui a respectĂ© ce principe.

ALIMAS

11/02/2012 08h30

(09A440A01). JE VOUS INVITE À LIRE : [http://www.lagazettedescommunes.com/98773/%C2%AB-oui-a-la-fusion-departement-region-%C2%BB-pour-herve-novelli-secretaire-general-adjoint-de-l%E2%80%99ump/]. DÉCENTRALISATION. « Oui à la fusion département-région », pour Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l’UMP. (09A436) ALIMAS 07/02/2012, 09h49.

O_Zaguet

12/02/2012 10h48

C’est vrai qu’il serait intĂ©ressant d’obtenir ces chiffres. Nous pourrions nous faire nous mĂŞmes une idĂ©e et voir si le clientĂ©lisme est en cause, peut-ĂŞtre connaitre le pourcentage exact d’employĂ©s porteurs de handicap ? Impossible Ă  obtenir dans le Var. Il faudrait aussi Ă©tudier la qualitĂ© et les compĂ©tences de nombreuses personnes mutĂ©es entre les diffĂ©rentes communautĂ©s…

Christophe

20/02/2012 12h58

Un facteur n’est pas Ă©voquĂ© ici : les ravages du clientĂ©lisme gĂ©nĂ©ralisĂ© que chacun peut observer en France et l’incompĂ©tence crasse du management des collectivitĂ©s qui en dĂ©coule .

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