En 2013, les régions verront les péages TER augmenter de 4,3 %, tandis que les péages des TGV progresseront de 7,4 %.
Validée le 7 février 2012 par l’Araf, la nouvelle tarification du réseau tient compte des contraintes qui pèsent sur les infrastructures : un opérateur, Réseau ferré de France (RFF), qui peine à contenir sa dette, et des gains de productivité que devra nécessairement réaliser SNCF Infra, l’entité travaillant conjointement à l’entretien et à la régénération du réseau ferré.
Cette dernière s’est engagée récemment à une totale transparence sur ses coûts d’entretien et de maintenance.
Parallèlement, RFF a intégré dans ses projections économiques les engagements de productivité que vient de prendre SNCF Infra, pour la période 2013-2020.
Ce qui devrait contribuer à modérer la tendance « haussière » de cette tarification.
Gestion intégrée – Selon Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France, « en offrant cette visibilité pluriannuelle, RFF répond ainsi à une forte attente de ses clients et du régulateur, tout en poursuivant ses efforts en vue d’améliorer la performance du réseau. Cette transparence des coûts et la maîtrise de leur évolution constituent de réels progrès pour le système ferroviaire. »
Reste à savoir si la récente ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, et la volonté de RFF de faire circuler un plus grand nombre de trains, ne vont pas se heurter à la difficulté financière de maintenir un réseau en bon état.
Toutefois, le rapprochement avec la Direction de la circulation ferroviaire (DCF), annoncé début 2012, devrait permettre des économies d’échelle en matière de maintenance, grâce à une gestion intégrée des sillons, et des travaux…
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