Le montage de ce projet a été rendu difficile par les nouveaux critères contenus dans l’accord « Bâle 3 » régissant les participations publiques et privées dans les fonds d’investissement.
La part du public ne doit pas dépasser 50 % du tour de table et les banques se voient soumises à des règles de contrôles renforcées.
Cela n’a pas empêché le Crédit mutuel, dont le siège est à Strasbourg, de s’y investir comme seul organisme privé avec sa filiale le CIC.
La région apporte et la Caisse des dépôts et consignations complétant les apports du fonds pour des montants non encore communiqués. Selon Philippe Richert, « il s’agit d’une forme de régionalisation du Fonds stratégique d’investissement (FSI) », géré par CDC entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts.
Signal très positif
L’entrée du groupe Crédit mutuel est considéré comme un signal très positif pour l’économie régionale par le président du CRA.
La création d’Alsace Croissance répond également à des besoins de simplification, plusieurs fonds existant en parallèle avaient fini par rendre peu lisible l’action publique en matière de soutien aux fonds propres des entreprises.
Le montant de l’engagement obtenu est considérablement supérieur aux 12,5 millions d’euros engagés dans Alsace création en 2009 par la région et la Caisse des Dépôts, dont les capitaux ont été intégralement utilisés.
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