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Démocratie locale

Vers une nouvelle Alsace ?

Publié le 18/06/2018 • Par Gabriel Zignani • dans : Actu juridique, Régions

village en Alsace
Flickr CC by sa Alain Rouiller
Lors de la fusion des régions, François Hollande a supprimé l'Alsace. Une disparition qui passe mal auprès de ses habitants et de ses élus, qui œuvrent pour un retour de la région des cigognes. La solution semble être toute trouvée : faire de l'Alsace une collectivité à statut particulier.

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« Jetzt geht’s los ». L’avenir institutionnel de l’Alsace sera sur le grill en cette fin juin. Disparue avec la rĂ©forme territoriale de François Hollande, l’Alsace pourrait bien renaĂ®tre sous une nouvelle forme. Emmanuel Macron, convaincu après un intense lobbying des Ă©lus alsaciens, a confiĂ© Ă  Jean-Luc Marx, prĂ©fet de la rĂ©gion Grand Est, la mission d’établir un rapport sur l’avenir institutionnel de l’Alsace.

Et en effet, les sondages qui confirment l’envie des Alsaciens de retrouver une collectivité Alsace se multiplient. L’Ifop a par exemple interrogé 1002 habitants de la région entre le 10 et le 12 février dernier. Bilan : 83% des Alsaciens sont favorables à ce que l’Alsace renaisse.

Si le PrĂ©sident de la RĂ©publique est ouvert Ă  l’idĂ©e d’une rĂ©apparition de cette ancienne rĂ©gion, il est a priori hors de question qu’elle sorte de la rĂ©gion Grand Est. D’oĂą l’idĂ©e, portĂ©e par les prĂ©sidents du Bas et du Haut-Rhin, qui ont publiĂ© une contribution intitulĂ©e « Vers une EurocollectivitĂ© d’Alsace » le 29 mai dernier, d’une collectivitĂ© Ă  statut particulier.

Pour Géraldine Chavrier, professeure de droit public à l’Université Panthéon-Sorbonne, l’Alsace est toute désignée pour devenir une telle collectivité à statut particulier, « de par sa position transfrontalière et sa visée européenne ». Celle-ci explique que « pour créer une telle collectivité, il est possible de se fonder sur l’article 72 de la Constitution, qui précise qu’une nouvelle collectivité peut être créée par la loi ». Cet article indique bien que le cas échéant, cette collectivité peut prendre la place d’une ou de plusieurs collectivités.

Fusion améliorée

Selon Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, le timing semble être bon : « Le Président de la République souhaite promouvoir la différenciation des collectivités. Il veut aussi une Europe plus intégrée avec un moteur franco-allemand. Il peut s’appuyer sur l’Alsace. »

Mais pour que cette Eurocollectivité puisse agir, « elle ne peut se contenter d’être une fusion des deux départements, » explique le président du Bas-Rhin. « Cela reviendrait à faire une Alsace de façade. Ce qu’il faut, c’est lui donner une capacité à agir. » La note signée par Brigitte Klinkert et Frédéric Bierry, présidents LR des deux départements alsaciens, suggère ainsi que la collectivité d’Alsace puisse intervenir dans différentes matières :

  • la formation et l’emploi ;
  • l’action transfrontalière ;
  • le bilinguisme ;
  • la mobilitĂ© ;
  • le tourisme, le patrimoine et le sport ;
  • le logement et l’habitat :
  • la transition Ă©nergĂ©tique.

Compétences en sus

Pour cela, il faudrait que cette EurocollectivitĂ© soit dotĂ©e de l’ensemble des compĂ©tences dĂ©partementales, « mais aussi de nouvelles compĂ©tences, qui seraient transfĂ©rĂ©es depuis l’Etat et la rĂ©gion ». Cela tombe bien. Dans son avis du 7 dĂ©cembre 2017, le Conseil d’Etat indiquait que « suivant la Constitution, les caractĂ©ristiques propres des collectivitĂ©s Ă  statut particulier, permettent que leur soient attribuĂ©es des compĂ©tences particulières, diffĂ©rentes de celles des collectivitĂ©s territoriales de droit commun. »

Frédéric Bierry précise toutefois qu’ils ne veulent pas de conventionnement ou de délégation de compétences. « Cela serait trop aléatoire. Il faut que la nouvelle collectivité d’Alsace les exercent en compétences propres ou en compétences partagées ».

A titre d’exemples, seraient transférées :

  • des compĂ©tences Ă©tatiques : en matière transfrontalière, de gestion des routes nationales, de fiscalitĂ© concernant les poids lourds en transit, de recrutement des enseignants bilingues, des contrats de lecture publique ;
  • des compĂ©tences de la rĂ©gion : en matière de dĂ©veloppement Ă©conomique, de formation sanitaire et mĂ©dico-sociale, d’apprentissage.

Les recommandations de FrĂ©dĂ©ric Bierry et Brigitte Klinkert vont loin, et tirent vers une dĂ©centralisation forte. Le prĂ©fet de la rĂ©gion Grand Est rendra son rapport au Premier ministre avant fin juin. On saura alors plus prĂ©cisĂ©ment quels sont les mĂ©canismes envisagĂ©s par l’Etat pour reformer l’Alsace.

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Commentaires

Vers une nouvelle Alsace ?

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Henri Tanson

19/06/2018 08h57

« … Il veut aussi une Europe plus intĂ©grĂ©e… » sic.
En effet, le président Macron envisage la disparition de la France dans une Europe intégrée.
Hollande n’a fait qu’obĂ©ir Ă  la Commission europĂ©enne pour le redĂ©coupage de la France en grandes rĂ©gions (euro-rĂ©gions), première Ă©tape vers une Europe des rĂ©gions, telle que voulue par Bruxelles et le dogme europĂ©iste. C’est exactement le projet d’Adolphe Hitler (dĂ©solĂ©) avec sa Neue Europa : une Europe sans frontières, composĂ©e de rĂ©gions de grandes tailles, souvent transfrontalières, et sous domination allemande.
Où est donc notre intérêt dans la disparition de notre pays ?
Quel est donc l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral europĂ©en recherchĂ© ? Il ne dĂ©fendra jamais notre intĂ©rĂŞt national, forcĂ©ment.
L’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral europĂ©en, c’est celui des banques, de la finance, des entreprises supranationales mais jamais l’intĂ©rĂŞt des citoyens… L’UE ne sait mĂŞme pas ce que c’est ! Elle nous le prouve tous les jours.

Heimatrechtler

28/06/2018 05h56

Le commentaire prĂ©cĂ©dent est consternant. D’abord Hitler Ă©tait un terroriste jacobin comme Robespierre ou NapolĂ©on, il avait horreur de tout contrepouvoir rĂ©gional. Son premier soucis fut de supprimer les parlement rĂ©gionaux et leur autonomie rĂ©gionale, de redessiner la carte de l’Allemagne en Gau anonymes en fonction de sa fantaisie et de les placer sous la tutelle absolue de Gauleiter : un fonctionnaire non-Ă©lu dĂ©signĂ© par le pouvoir central pour rĂ©genter les Ă©lus locaux. çà ne vous rappelle rien ? Il est grand temps que la France cesse de promouvoir le fĂ©dĂ©ralisme et le bilinguisme au Canada, en Belgique, en Suisse, en Italie en faveur des minoritĂ©s rĂ©gionales francophones qui s’y trouvent (dialectophones QuĂ©bĂ©cois, patoisants Acadiens, Wallons, Romands, Valdotains) pour le rĂ©cuser Ă  ses propres minoritĂ©s rĂ©gionales allophones dont elle nie jusqu’Ă  l’existence (Corses, Bretons, Basques, Catalans, Occitans, Flamands, Alsaciens-Mosellans). Cette imposture et ce double-langage doivent cesser. Le progrès du fĂ©dĂ©ralisme existe dans toutes les dĂ©mocraties occidentales, il serait grand temps que la France jacobine archaĂŻque rattrape son retard dĂ©mocratique !

Henri Tanson

12/07/2018 12h26

Heimatrechtler semble n’avoir pas compris mes propos qu’il juge consternants…
J’ai dĂ» mal m’exprimer.
La volontĂ© actuelle de dĂ©couper notre pays en rĂ©gion (euro-rĂ©gions) de plus en plus autonomes et indĂ©pendantes du pouvoir central n’est pas de leur donner une rĂ©elle autonomie, mais d’affaiblir le pouvoir central; les euro-rĂ©gions sont ainsi sous le contrĂ´le des fonctionnaires de l’UE. Elles vivent des subventions europĂ©ennes qu’elles touchent directement, sans que l’Etat français n’ait plus son mot Ă  dire. (Chaque rĂ©gion de France possède son antenne Ă  Bruxelles pour y exercer son petit lobbying et courir après les financements europĂ©ens…)
A terme, nous allons vers une Europe des régions dans laquelle les Etats seront des enveloppes vides.
Puisque les 28 semblent ne pas vouloir d’une Europe fĂ©dĂ©rale, ils auront cette Europe des rĂ©gions, soumises, dociles, desquelles le pouvoir politique aura totalement disparu.
Et la démocratie qui va avec.
Cette Europe soumise, dĂ©coupĂ©e en rĂ©gions elles-aussi soumises (sans plus tenir compte des frontières des Etats), c’est le projet d’Adolphe.
Ne vous en déplaise !

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