Comment réconcilier les habitants avec leurs policiers ? Huit mois après l’affaire Théo, du prénom de ce jeune homme gravement blessé par des policiers lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, la question des rapports population-police reste lancinante. Particulièrement dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, où le dialogue est parfois complètement rompu.
Si le ministère de l’Intérieur incite depuis plusieurs années déjà à favoriser un lien de confiance entre les habitants et les forces de sécurité de l’Etat avec le déploiement de caméras-piéton, la refonte du code de déontologie ou le port visible du numéro d’immatriculation, c’est également un terrain que les collectivités investissent.
Pour Elizabeth Johnston, déléguée générale du Forum français pour la sécurité urbaine, « les élus locaux ont un rôle clé à jouer » dans la relance du débat et des échanges entre « la police, la gendarmerie, la police municipale, les services de sécurité privée » et les habitants. Une fois mobilisés, ils doivent être « des intermédiaires et des facilitateurs » de relations et de partenariats locaux, précisait-elle au cours d’un colloque organisé ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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Les initiatives locales encouragées
Un appel à projets national, renouvelé chaque année, encourage des initiatives locales émanant de collectivités et d’associations pour l’amélioration des relations police-population, notamment avec les jeunes âgés de 12 à 25 ans. Les financements proviennent du Commissariat général à l’égalité des territoires et du Fonds interministériel de prévention de la délinquance.