L’élaboration de la feuille de route du très haut débit, attendue d’ici la fin septembre, se termine. Venu conclure les travaux de l’université d’été du très haut débit, organisée par la Firip à Épernay le 14 septembre, Julien Denormandie, secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, a dévoilé l’état d’esprit du gouvernement pour atteindre les objectifs. Soit une couverture totale en très haut débit (30 Mbits/s minimum) en 2022, prévue par le plan France THD de 2013, et un « bon débit » intermédiaire de 8 Mbits/s minimum partout en 2020, annoncé par le président de la République lors de la conférence des territoires, le 17 juillet.
Une feuille de route sous le signe de la co-construction. Tout l’été, associations de collectivités, parlementaires, opérateurs et industriels ont planché pour apporter au gouvernement leur vision et leurs propositions. La participation du ministre à la séance plénière du 14 septembre s’inscrivait, elle aussi, dans cette démarche de travail collectif.
Recherche de collégialité
Car le numérique, « bien essentiel », améliore les services et transforme toute la société : travail, éducation, services publics… Pour mener un chantier d’une telle ampleur, ce n’est ni à l’État d’imposer, ni aux collectivités ou aux opérateurs d’agir seuls. Bien au contraire, c’est la ...
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés