En 2011 et 2015, du Centre national du livre (CNL) est passé de 2999 aides (29,3 millions d’euros) à 2413 aides (26,3 millions d’euros). Une évolution qui s’est accélérée de 2014 à 2015, après une augmentation sensible des aides distribuées en 2013 et que l’établissement public justifie de la façon suivante :
Cette tendance témoigne d’une volonté de l’établissement de renforcer sa sélectivité et d’opérer des choix, tant pour répondre aux contraintes budgétaires qui s’imposent à lui, que pour aider de manière véritablement significative les projets de qualité.
Par ailleurs, le rapport met en évidence un recul sensible du nombre de demandes : – 8% en un an (4040 en 2014, pour 3715 en 2015).
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(Source : CNL)
Priorité aux publics éloignés du livre
En 2015, le CNL a révisé ses modalités d’intervention auprès des bibliothèques, pour d’une part favoriser le développement de l’accès au livre, notamment pour les publics qui en sont éloignés (pour des raisons sociales, géographiques ou de santé) ; et, d’autre part, pour soutenir les opérations de numérisation du patrimoine imprimé. Des priorités qui ont conduit corrélativement à l’abandon des aides à la constitution de collections.
644 000 euros pour les bibliothèques hors BnF
95 équipements bénéficiaires ont reçu 170 aides pour un montant de 6,84 millions d’euros (contre 8,56 millions d’euros en 2014), soit une baisse de 6% en volume et 20% en valeur. En valeur, le secteur des bibliothèques représente malgré tout le 2ème poste d’aides du CNL (derrière les éditeurs, 7,75 millions d’euros).
Mais sur les 6,84 millions consacrés aux bibliothèques, 6,2 sont attribués à la seule Bibliothèque nationale de France (BnF), pour l’aider à financer son effort de numérisation : d’une part pour le développement du registre des livres indisponibles en réédition électronique (ReLIRE), dispositif destiné à l’exploitation numérique des ouvrages ...
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