Le Comité national de liaison des acteurs de la prévention spécialisée (CNLAPS), tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué en date du 12 février 2015, les éducateurs de rue dressent un tableau « très préoccupant » de leur avenir et demande un plus grand soutien local et national
« Nous avons pris la décision de faire connaître largement ce contexte très préoccupant : mise en danger des associations – pourtant piliers reconnus de la démocratie – mise en danger de la jeunesse qu’accompagne la prévention spécialisée et mise en danger de l’emploi des salariés, soulignent les auteurs du communiqué. Nous exerçons une mission de protection de l’enfance déléguée par les Conseils généraux, qui la réduisent sur un nombre important de territoires, la plupart du temps sans proposition alternative, ce qui manque pour le moins de cohérence au vu des difficultés rencontrées par la jeunesse des quartiers dits « populaires ».
Situation paradoxale – Et de poursuivre en pointant les coupes budgétaires « jusqu’à 50 % parfois et sur une vingtaine de départements », précise le président du CNLAPS, Richard Pierre -, avec, par exemple, le retrait du financement du conseil général « au motif qu’une commune du département n’apporte plus sa contribution financière ». Le mode opératoire de ce retrait est lui aussi jugé brutal car « sans concertation préalable et applicable dans des délais très courts », avec, en jeu, des suppressions d’emplois.
En 2013, le département de la ...
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