La loi Egalim, promulguée en 2018, poursuit trois objectifs :
- Payer le juste prix aux producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail.
- Renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits.
- Favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous.
La loi impose 50% de produits locaux ou sous signes d’origine et de qualité (dont des produits bio) dans la restauration collective publique à partir du 1er janvier 2022.
Mais appliquer cette mesure est plus compliquée qu’il n’y paraît. Car pour nombre de restaurants collectifs, déterminer le part des produits est déjà compliqué, selon le site lescantinessengagent.fr.
Un outil a été mis en place pour accompagner les établissements scolaires et les gestionnaires de restauration collective dans la mise en œuvre, MaCantine. Un rapport de l’ADEME permet aussi de bénéficier de nombreuses astuces pratiques et concrètes. Notamment, ce rapport détaille comment, pour faire accepter les menus végétariens, le mieux est encore d’éviter de les appeler ainsi.
Enfin, la lutte contre le gaspillage alimentaire représente un défi réel. L’une des manières de faire, pour les cantines, est de réduire les choix d’aliments. Elle ne peut aller sans une prise de conscience du public. Et à ce sujet, on apprécie particulièrement cette bonne idée, une boite pour permettre aux usagers de prendre conscience du gâchis du pain.