Cette série en trois épisodes s’intéresse à Alès, Belfort et Montbéliard, deux des finalistes pour 2024 et à Villeurbanne, ville désignée capitale française de la culture 2022. Le label concerne les villes de 20 000 à 100 000 habitants.
Ces trois épisodes renseignent sur les politiques culturelles mises en œuvre sur des territoires variés. Ils permettent de trouver de l’inspiration sur des bonnes pratiques. La série est disponible gratuitement et en intégralité sur Maires.tv
Voici ce qu’il faut en retenir.
- Des politiques culturelles placées sous le signe des collaborations entre communes
Les trois villes déploient leur politique culturelle sur tout le territoire. Alès profite du cadre des Cévennes pour proposer des animations avec les autres collectivités. Belfort profite de l’héritage culturel du territoire au sens large : un site romain, dans la ville de Mandeure, est ainsi l’un des piliers de la candidature. Les candidatures sont portées par des collaborations entre collectivités. Cela garantit une pluralité de public, entre urbains et ruraux.
- Redonner de l’importance aux citoyens dans la détermination des politiques culturelles
Spécificités de Villeurbanne et d’Alès, les citoyens ont leur mot à dire sur la programmation culturelle. A Villeurbanne, l’enjeu des droits culturels guide l’organisation. Les jeunes ont la parole. Elle se manifeste par l’organisation d’un festival créé par 115 jeunes volontaires de la ville. À Alès, la candidature s’appuie sur les citoyens pour affirmer sa légitimité : des artistes locaux, mais aussi des citoyens participent aux animations de campagne.
- La collaboration entre la ville et les acteurs culturels comme clé du succès des politiques culturelles
À Alès, Villeurbanne et Montbéliard, la candidature est construite en collaboration avec les acteurs culturels. Ils connaissent le territoire, les besoins et sont déjà bien implantés. Cela permet de monter des projets cohérents, sans partir de zéro.
- Inspirer les politiques culturelles par les atouts du territoire, en évitant la culture comme simple vitrine touristique
Les programmes envisagés pour le label s’appuient tous sur les spécificités du territoire. Belfort, riche d’un héritage industriel, Alès, habitué à organiser les férias et des événements en plein air, ou Villeurbanne, densément peuplée, font valoir leurs particularités pour mieux impliquer les populations et faciliter la mise en œuvre des politiques. La culture est évidemment un étendard de ce que la ville offre, mais elle est surtout un moyen de créer du lien en s’appuyant sur les identités locales. Ce n’est plus la culture “musée”, mais bien une culture hors de silos, qui touche à tout : l’urbanisme, la jeunesse, le sport.
- L’ouverture à de nouvelles formes d’expression artistique`
Cela va de soi, mais en 2022, les politiques culturelles sont variées. Arts du cirques, musiques urbaines, danse contemporaine : la culture s’ouvre à de nouvelles pratiques et à de nouveaux publics. Alès, connue pour ses férias, les revendique fièrement. À raison : un événement culturel annuel capable de mobiliser autant de citoyens reste une exception à l’échelle nationale.
- La culture hors les murs au service de la culture dans les murs
Alès, Montbéliard et Villeurbanne placent les événements culturels à l’extérieur au cœur de leur politique culturelle. Ici sous forme d’un festival, là comme manifestation gratuite au cœur du parc des Cévennes. Pour promouvoir la culture, faciliter son accès, ces collectivités font le choix d’une culture qui va à la rencontre des citoyens. Villeurbanne cherche aussi à impliquer les écoles grâce au dispositif minimix : des coordinateurs et coordinatrices culturelles directement nommés dans les écoles et chargés d’y organiser des manifestations sur site et non dans les lieux traditionnels de culture.
- Un label accélérateur de politiques culturelles
Dans chaque candidature, les villes ne cherchent pas à créer ce qui n’existe pas. Elles veulent accélérer sur des sujets déjà existants dans les collectivités. Le cirque, très présent à Alès est ainsi l’un des piliers du programme. Il implique toutes les générations et peut se déployer partout, pas seulement en des lieux spécifiques.
Montbéliard cherche à aller encore plus loin sur le l’héritage industriel. Et les minimix de Villeurbanne étaient déjà pensés et prévus. Le label a permis de le faire plus tôt et de manière encore plus structurée.
Visionnez dès à présent notre série Culture Capitale, gratuitement sur Maires.tv
Salon des Maires et des Collectivités Locales 2022
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