Comment intégrer l’aléa sobriété dans les (futurs) contrats de concession ?

Observée sur la plupart des services urbains, l’érosion des consommations reste aujourd’hui mal prise en compte. Collectivités et opérateurs ont tendance à surestimer les projections de consommation, ce qui est triplement problématique. Ce décalage fragilise l’équilibre économique du service et provoque un risque d’obsolescence programmée des contrats. Cela empêche aussi les...

Observée sur la plupart des services urbains, l’érosion des consommations reste aujourd’hui mal prise en compte. Collectivités et opérateurs ont tendance à surestimer les projections de consommation, ce qui est triplement problématique. Ce décalage fragilise l’équilibre économique du service et provoque un risque d’obsolescence programmée des contrats. Cela empêche aussi les services urbains d’évoluer vers une meilleure préservation des ressources naturelles.

Dans leur étude tout juste publiée, les cabinets Ibicity, Espelia et Partie Prenante montrent que ce déficit d’anticipation découle en partie du cadre d’élaboration des contrats de concession et du mode de rémunération des opérateurs de ces services. Et qu’il est donc possible de le surmonter en adaptant l’outil concession au contexte de sobriété.

Le webinaire du 25 mars sera l’occasion de revenir sur ces constats et de partager les 5 préconisations identifiées dans l’étude.