L’absentéisme au sein des collectivités territoriales est une préoccupation croissante, signalant un mal-être profond qui impacte non seulement la qualité de vie des agents, mais aussi la performance des services publics. Loin d’être de simples désagréments passagers, ces absences répétées sont souvent le symptôme d’une fatigue chronique insidieuse. Comprendre et prévenir ce phénomène est devenu un enjeu RH stratégique, car le bien-être individuel des agents est intrinsèquement lié à l’efficacité et à la continuité des missions de service public. Investir dans la santé de ses équipes n’est plus une option, mais une nécessité pour garantir un fonctionnement optimal des collectivités.
Les causes invisibles de la fatigue au sein des collectivités
Si les facteurs classiques tels que l’environnement de travail parfois stressant, les conditions de télétravail fluctuantes et la charge mentale sont souvent pointés du doigt, d’autres causes, moins visibles, contribuent significativement à l’épuisement des agents. Parmi elles, une alimentation déséquilibrée apparaît comme un facteur sous-estimé. Des repas pris sur le pouce, une consommation excessive d’aliments transformés et un manque d’apport en nutriments essentiels peuvent insidieusement miner l’énergie physique et mentale des agents, les rendant plus vulnérables à la fatigue chronique.
Santé nutritionnelle : un levier ignoré des politiques RH
Les politiques de ressources humaines se concentrent souvent sur l’aménagement du temps de travail, l’ergonomie des postes ou le soutien psychologique. Pourtant, la santé nutritionnelle, et notamment l’apport suffisant en micronutriments, constitue un levier puissant, bien que souvent négligé, pour améliorer l’énergie et la résilience des agents. Parmi ces nutriments essentiels, la vitamine C, connue pour renforcer l’immunité, joue aussi un rôle crucial dans la réduction de la fatigue. Une carence légère, fréquente chez les adultes actifs, peut affecter la vigilance, un enjeu réel pour les agents exposés à des rythmes intenses et à des responsabilités importantes. Ignorer cet aspect, c’est se priver d’un outil simple et efficace pour agir sur le bien-être et la performance.
Recommandations : intégrer la nutrition dans la politique RH
Pour généraliser ces bonnes pratiques, plusieurs recommandations peuvent être envisagées. Il est essentiel de favoriser les collaborations entre les services RH et les services de santé au travail afin d’intégrer une dimension nutritionnelle dans les bilans de santé et les conseils prodigués aux agents. Des plans d’action simples peuvent être mis en place : diffusion d’affiches informatives sur l’importance d’une alimentation équilibrée, organisation d’ateliers thématiques sur la nutrition et la gestion de l’énergie, ou encore la mise en place de partenariats avec des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) locales pour faciliter l’accès à des produits frais et de saison.
Et si bien manger devenait une politique publique à part entière ?
La prévention de la fatigue chronique des agents territoriaux ne saurait se limiter à des actions ponctuelles. Et si une alimentation équilibrée, riche en vitamines et minéraux essentiels comme la vitamine C, devenait un axe fondamental des politiques publiques ? En reconnaissant le lien indissociable entre la santé des agents et la qualité du service public, les collectivités pourraient transformer durablement leur approche RH, en faisant du bien-être nutritionnel un véritable outil de gestion et de performance.
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