Après plusieurs avertissements au niveau local sur les problèmes de TER, la région Rhône-Alpes s’adresse directement au président de la SNCF. Dans un courrier à Guillaume Pepy, Jean-Jack Queyranne fait part de son « inquiétude et de celle de nombreux Rhônalpins quant aux résultats obtenus dans la mise en oeuvre du cadencement généralisé des TER en Rhône-Alpes ».
Depuis décembre 2007 et le big-bang du cadencement, les voyageurs ont eu l’occasion d’exprimer leur ras-le-bol, dont le président de région (PS) se fait l’écho aujourd’hui, après la fin de la période de rodage de trois mois. Les problèmes sont récurrents sur le sillon alpin sud, Lyon-Grenoble, Lyon-Ambérieu.
« J’estime que le niveau de services ne correspond pas à ce que l’autorité organisatrice serait en droit d’attendre, eu égard à son engagement, y compris financier », indique Jean-Jack Queyranne. « Je vous demande donc d’engager sans délai les mesure opérationnelles nécessaires (..) pour une qualité d’exécution du cadencement fiable et irréprochable ». Une situation d’autant plus incompréhensible pour le président de région que l’entreprise annonce un « exercice excédentaire en décalage avec la réalité des usagers ». Et d’interroger le président de la SNCF sur la priorité à donner à ces bénéfices :
– le service public des TER,
– les grands équilibres financiers de la SNCF
– ou un allègement des charges de l’Etat ?
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