Après une année riche en rebondissements politiques dont le point d’orgue fut la dissolution de l’Assemblée Nationale, les maires et les présidents d’intercommunalité se sont retrouvés pour faire le point sur leurs actions et tenter de se projeter dans l’avenir. Cette année, deux sujets étaient dans toutes les discussions. D’une part, l’effort de 5 milliards d’euros d’économies demandé par le gouvernement aux collectivités. D’autre part, la nécessité de poursuivre la transition écologique. En tant que 1er financeur du secteur public local (53 milliards d’euros octroyés depuis 2013), Sfil vient de clore son 3e salon. Installée tout près de ses partenaires La Banque Postale et la Banque des Territoires, elle était au cœur des discussions et des enjeux à venir. « Le modèle de Sfil est installé et reconnu. Les résultats et les financements des dernières années confirment sa solidité et sa performance.», souligne François Laugier, le directeur général adjoint de Sfil.
Des investissements encore insuffisants pour accompagner la stratégie bas carbone
Du côté des collectivités territoriales, plusieurs chiffres intéressants viennent d’être rendus publics. En raison de leur patrimoine et de leurs compétences, celles-ci jouent en effet un rôle majeur dans la réalisation des objectifs de neutralité carbone de la France à horizon 2050 qui sont inscrits dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC). L’étude conjointe I4CE-Institut For Climate Economics et la Direction des Etudes de La Banque Postale sur les financements climat des collectivités locales, révèle une progression significative des investissements. Entre 2017 et 2022, ceux-ci ont augmenté de 44% (en euros courants), soit un niveau de 8,3 milliards d’euros. Et selon les dernières données disponibles, ils atteignent 10 milliards d’euros en 2023. Cette évolution encourageante provient notamment de l’augmentation des investissements dans la mobilité électrique (véhicules et infrastructures de recharge), dans les transports collectifs (ferroviaire et transports en commun urbains) et pour la rénovation énergétique des bâtiments. Mais cette dynamique n’est pas suffisante pour respecter le plan de marche de la stratégie bas-carbone, en particulier dans certains secteurs d’activité. D’après l’étude, les besoins des collectivités en faveur du climat dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’énergie sont estimés à 11 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an et en moyenne d’ici à 2030 par rapport à 2022. Voilà de quoi donner de nouvelles idées aux élus, surtout quand on sait que Sfil sera là pour les accompagner. Philippe Mills, directeur général de Sfil, rappelle d’ailleurs : « il n’y a pas de problème de financement de la transition écologique et climatique du côté des financeurs pour les collectivités. »
Des trophées verts et sociaux pour récompenser des projets très variés
Le salon est aussi l’occasion de constater que l’année 2024 fut, une fois encore, riche en projets. Comme le précise François Laugier, « après avoir réalisé un premier semestre record, Sfil a continué sur sa lancée et devrait atteindre une croissance à deux chiffres pour sa production de crédit annuelle. Au dernier pointage, nous avions réalisé 20% de prêts verts et 15% de prêts sociaux ». Ce dynamisme et cet engagement pour le climat ont d’ailleurs été récompensés. Lors du salon, une dizaine de Trophées verts et sociaux ont en effet été remis par Sfil et son partenaire La Banque Postale afin de récompenser les collectivités œuvrant pour un avenir plus durable, inclusif et responsable. Et comme l’a rappelé le dernier cahier publié par l’Observatoire des Territoires, « les enjeux territoriaux de la transition environnementale sont variés (gestion de l’énergie, économie, mobilité, aménagement) et il existe des inégalités territoriales face aux ressources et aux risques naturels. » Voilà pourquoi, ces récompenses couronnent des projets très variés. « En termes de projets, les financements vont aussi bien de travaux pour la rénovation des réseaux d’eau à celui d’un cabinet médical en passant par la désimperméabilisation d’une cour d’école jusqu’à la construction d’un groupe scolaire. » indique Stéphane Costa de Beauregard, le directeur secteur public local, opérations et RSE chez Sfil.
Au-delà de la remise de Trophées verts et sociaux, ce salon est l’occasion de contracter de nouveaux engagements. « Nous avons en effet notamment signé un contrat de modernisation du réseau d’eau avec trois métropoles. » révèle Stéphane Costa de Beauregard.
L’avenir est au budget vert
Et l’avenir dans tout ça ? Nous l’avons vu, les collectivités territoriales accusent un certain retard dans le financement des projets permettant la réalisation de la stratégie bas-carbone française. Comment rattraper ce retard dans de telles conditions ? Une piste réside du côté de la loi de finances 2024. Celle-ci a en effet entériné la généralisation des budgets verts pour les collectivités de plus de 3 500 habitants. Autrement dit, cette nouvelle annexe au budget permet à chaque collectivité de classer ses dépenses d’investissement en fonction de leur niveau de contribution aux objectifs de transition écologique. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les dépenses en faveur ou en défaveur de l’environnement mais cette méthode doit leur permettre d’agir en conséquence et notamment au moment de la construction budgétaire pour aligner et prioriser les investissements avec des objectifs environnementaux. À terme, la budgétisation verte doit devenir un véritable outil d’aide à la décision pour les élus. Et Sfil sera là pour continuer d’accompagner les collectivités dans le financement de leurs projets verts par le biais de prêts dédiés. « Cet engagement figure dans notre raison d’être : « Financer un avenir durable ». Ce que l’on peut traduire par servir l’intérêt général tout en inscrivant notre action dans le temps long » rappelle Stéphane Costa de Beauregard. Une autre façon de dire que Sfil s’attache à financer l’essentiel.
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