Le couperet est tombé en janvier 2024 pour le projet de halte soins addictions (anciennement appelée salle de shoot) défendu par la ville de Marseille (873 100 hab.). Faute de consensus, l’établissement ne s’installera pas au 110 boulevard de la Libération, dans le 4e arrondissement de la cité phocéenne. Déjà, le 14 décembre 2023, Martine Vassal, présidente de la métropole d’Aix – Marseille Provence (92 communes, 1,91 million d’hab.), avait dénoncé dans un communiqué un choix d’implantation « totalement déraisonné et insensé […] à proximité d’établissements scolaires » et prié le maire, Benoît Payan, de trouver un lieu « plus adapté ». Contactée, la mairie n’a pas souhaité s’exprimer sur ce projet aujourd’hui en suspens.
« Dans ce genre de projet, la question de la tranquillité publique se pose rapidement », reconnaît Nadia Zourgui, adjointe à la maire de Strasbourg (lire ci-dessous), chargée de la tranquillité publique. Dès 2016, la capitale alsacienne a accueilli la première halte soins addictions en France, au prix d’un « travail de longue haleine, se souvient l’élue, aux manettes depuis les élections municipales de 2020. Sur la base de ce qui a été fait chez nos voisins, notamment en Suisse, nous avons pu voir quels étaient les écueils à éviter. Le choix du lieu a été essentiel à la réussite du projet et à son acceptation par la population ».
Aucun trouble du voisinage
La ville s’est notamment appuyée sur le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation de l’eurométropole de Strasbourg, qui pilote encore aujourd’hui une cellule de veille pour s’assurer de la tranquillité du cadre de vie des riverains.
L’établissement, géré par une association, a en effet été intégré à l’hôpital civil situé en plein centre-ville.
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