Le conseil général de Loir-et-Cher et le SDIS viennent de signer une convention afin d’organiser les absences des pompiers volontaires du conseil général, pour intervention ou formation. L’objectif est de concilier la disponibilité du sapeur-pompier volontaire et l’activité de l’employeur.
Le conseil général recense une dizaine de sapeurs-pompiers volontaires concernés par cette convention qui organise très précisément les conditions d’absence pour stages de formation ou pour missions opérationnelles. Le volontaire pourra ainsi bénéficier, sur son temps de travail d’un stage de formation initiale de 30 jours, répartis au cours des trois premières années de son premier engagement. Il aura droit ensuite à 5 jours de formation par an.
La convention formalise également les autorisations d’absence pour mission en les encadrant pour éviter des dysfonctionnements internes. Le texte rappelle notamment «qu’aucune sanction disciplinaire, aucune discrimination, ni aucun déclassement professionnel ne pourront être prononcés par le conseil général à l’encontre du sapeur-pompier volontaire». Cette convention s’appuie notamment sur le label «employeur partenaire» créé par l’Etat pour favoriser le volontariat.
Maurice Leroy, président du conseil général (Nouveau Centre) a profité de la signature de la convention pour lancer un appel à tous les employeurs du département afin qu’ils adoptent la même démarche. «L’engagement citoyen du sapeur-pompier volontaire et l’engagement du Conseil général contribueront à assurer la sécurité de l’ensemble de nos concitoyens», a-t-il déclaré, ajoutant « qu’avoir un sapeur-pompier volontaire dans sa collectivité ou dans son entreprise, c’est avoir la chance de disposer d’un collaborateur différent dont l’expérience peut s’avérer décisive sur son lieu de travail».
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