Moment historique au Conseil régional de Haute-Normandie le 13 mai. Après une année de négociations tumultueuses, ponctuée de ruptures, son président, Alain Le Vern, et celui de la SNCF, Guillaume Pepy, ont signé un protocole pour l’amélioration de la célèbre ligne Le Havre Rouen Paris, record toutes catégories des retards quotidiens. Désormais, et comme pour l’ensemble du réseau régional, 94% des convois ne dépasseront pas 10 minutes de retard, sinon la SNCF devra payer des malus qui serviront à la rénovation des gares.
A la fin de l’année, la SNCF devra par ailleurs avoir mis en place le cadencement des trains sur l’ensemble du réseau. Bénéfice pour les voyageurs : 15% de trains en plus et un réseau de correspondances élargi. Côté financier, la tarification des kilomètres (km) supplémentaires induits par le cadencement est désormais établie à 10,3 euros prenant ainsi en compte les économies d’échelle consécutives à cette nouvelle organisation. Ce tarif porte le coût moyen du km/train à 13,63 euros, contre les 20,46 euros réclamés précédemment par la SNCF, pour les 3 678 000 kilomètres annuels parcourus prévus. Cela se traduira par une charge supplémentaire de 3,5 millions d’euros par an pour la région, qui s’ajouteront à celle fixée à 44,5 millions d’euros dans le cadre de la convention TER.
La convention sera signée fin mai, et pour accélérer le mouvement, la région s’engage au-delà de ses propres compétences : elle va investir plus de 200 millions d’euros dans la commande de 16 trains neufs «Inter-cités» à 2 niveaux, et participer avec la SNCF à la modernisation des vétustes trains Corail toujours en service aujourd’hui sur la ligne reliant la région à la capitale.
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