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La coopération territoriale européenne: l’Europe soutient des projets sans frontières
Publié le 11/07/2024 • dans : Contenu partenaire
Grâce à ces dispositifs de coopération territoriale, l’Europe parvient à dépasser les frontières, en faisant émerger des projets qui correspondent à des bassins de vie, ou à l’histoire commune des territoires. Avec ses nombreux voisins frontaliers, en métropole et en Outre-Mer, c’est la France qui est la plus concernée par les programmes de Coopération Territoriale Européenne (Interreg) : elle est ainsi impliquée dans 22 programmes qui totalisent 3,2 milliards d’euros de financement du FEDER
La Coopération Territoriale Européenne (Interreg) s’organise sous forme de quatre volets distincts :
- La coopération transfrontalière : entre partenaires de part et d’autre d’une frontière terrestre ou maritime.
- La coopération transnationale : entre partenaires de plusieurs régions d’un espace européen identifié .
- La coopération interrégionale: entre partenaires de toute l’UE pour l’échange d’expériences et de bonnes pratiques. Ce volet comprend les programmes Interreg Europe, Interagir, URBACT, ESPON. )
- La coopération pour les régions ultrapériphériques : entre partenaires d’Outre-Mer et de pays tiers frontaliers ou de grands espaces régionaux hors de l’UE.
Un cadre transfrontalier pour faciliter le quotidien
Avec la coopération transfrontalière, l’Europe soutient des projets de proximité, qui se déploient sur les territoires limitrophes. Ces programmes prennent en compte finement les spécificités, les pratiques locales, pour permettre aux citoyens de profiter de leur bassin de vie et d’emploi, en limitant leurs contraintes. Ils répondent aux besoins communs des populations voisines, encouragent des initiatives qui respectent les différences culturelles, le patrimoine naturel et contribuent à l’enjeu de la transformation numérique. Sept programmes de ce type maillent les frontières de la France, favorisant l’émergence de projets structurants pour ces territoires, comme des partenariats plus modestes.
Par exemple, le programme Alcotra réunit neuf départements frontaliers, en France et en Italie. Ilsoutient des projets facilitant la gestion des risques et des catastrophes naturelles ou l’accompagnement des communes à la mise en ligne des services qu’elles proposent. Mais il soutient aussi le bilinguisme ou les échanges scolaires, avec des financements sur ces « petits » projets qui peuvent atteindre 90 % du coût total.
Dans le nord, sur une superficie comparable, le programme Grande région intègre des départements français, belges, allemands et englobe même tout le Luxembourg. Là encore, le programme, ouvert à tout type d’organisations, soutient des projets très concrets, comme l’organisation de festivals ou le déploiement de vélo-routes.
Plus au sud, le programme Sudoe a soutenu un projet d’inclusion sociale par le sport, qui mobilise des collectivités portugaises, espagnoles et françaises aux côtés de centres sportifs de haut niveau (https://interreg-sudoe.eu/socio/process-dinclusion-sociale-par-le-sport-proceso-de-inclusion-social-a-traves-del-deporte/).
De grandes régions pour de grands projets
L’Europe a également défini des espaces de coopération transnationale. Ceux-là rassemblent au moins trois pays pour former de grandes régions, souvent autour d’espaces géographiques emblématiques et structurants : les Alpes et les Pyrénées, la Méditerranée ou l’Atlantique, par exemple. Ce programme promeut une meilleure coopération entre les États pour trouver des solutions efficaces aux défis territoriaux, économiques et sociaux communs, trop vastes pour être traités efficacement au niveau national.
La coopération interrégionale développée à travers Interreg permet, par exemple, de faire travailler ensemble des régions victimes de surtourisme (Herit data : https://avitem.fr/tourisme-les-avancees-du-projet-herit-data-en-video). Innovation, protection de l’environnement ou transition vers l’économie circulaire sont promus dans ce type de programmes, qui s’adaptent aux défis spécifiques de la grande région qu’il couvre.
Des territoires qui partagent des spécificités
Les collectivités locales peuvent aussi se rapprocher de partenaires européens avec qui elles partagent des spécificités géographiques, culturelles ou économiques, sans pour autant être limitrophes.
Certaines travaillent par exemple la céramique depuis le Moyen-âge et s’unissent pour valoriser le savoir-faire de leurs entreprises, proposer des usages innovants et des outils de politique publique efficaces pour les accompagner (projet CLAY : https://projects2014-2020.interregeurope.eu/clay/). Pour favoriser la production de recherches et de projets avec un prisme territorial, le programme EPSON fournit également des études et analyses de tendances territoriales à l’intention des décideurs publics dans toute l’Europe.
Parmi les différents types de coopération, la Coopération en Outre-Mer comprend quatre programmes (Amazonie, Caraïbes, Océan Indien, Canal du Mozambique) sont mis en place afin d’améliorer les capacités de recherche et d’innovation, de favoriser la transition vers l’économie circulaire, de travailler sur l’adaptation au changement climatique et à la prévention des risques et d’améliorer la préservation de la nature et de la biodiversité.
En savoir plus :
- Retrouvez les points de contact des différents programmes sur la page dédiée.
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