« Stupéfait et indigné », le conseil général de l’Isère a déposé un recours en annulation devant le tribunal de Paris pour s’opposer à la vente (le 30 mai), par la Fondation de France chez Drouot, de 232 lots, dont plusieurs pièces classées Monuments historiques (peintures du 17ème, armes anciennes, objets d’art, mobilier, etc.) provenant du legs du Château de Sassenage, un monument du département dont la valeur patrimoniale mobilière et immobilière est intacte et en place depuis l’Ancien Régime.
La Fondation de France explique que l’entretien du château lui coûte cher. Le département l’a en travers de la gorge, car il finance l’entretien à 20%, et l’Etat à 40%. Le notaire, exécuteur testamentaire du legs, s’est aussi joint au conseil général devant le tribunal.
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