Le besoin spécifique d’un air purifié dans les lieux publics
Les établissements publics sont des lieux particulièrement sensibles en matière de qualité de l’air. D’une part, car il s’agit la plupart du temps d’espaces clos, et d’autre part car ils voient circuler un grand nombre de visiteurs, lieux de passage de personnes de tous horizons. Par ailleurs, ils sont souvent situés en ville, si bien qu’ils souffrent également de l’air pollué en provenance des habitations et des routes alentour.
Une qualité de l’air dégradée peut avoir de multiples origines : solvants, virus, pollens, poussière, acariens, champignons, dioxyde de carbone, dioxyde de soufre et autres particules fines en provenance des gaz d’échappement et des cheminées… De nombreux éléments de la vie quotidienne participent à cette pollution, ce qui en fait une vraie question de santé publique. Face à ce constat, des solutions existent grâce aux systèmes professionnels de filtration d’air.
Une obligation légale
Quand on sait que l’air intérieur est jusqu’à 50 fois plus pollué que l’air extérieur et que 25% de la population française souffre d’allergies, on comprend aisément à quel point il s’avère essentiel de préserver la qualité de l’air intérieur (dite QAI) des établissements accueillant du public. Plus qu’une recommandation, c’est même un devoir. À la suite du Grenelle de l’environnement, la loi appelle à la maîtrise du renouvellement de l’air des locaux publics, quels qu’ils soient, et elle dispose même que, depuis 2023, tous les établissements recevant du public (ERP) ont l’obligation de surveiller la qualité de l’air intérieur.
Un purificateur d’air professionnel haute efficacité (équipé de filtres HEPA) est particulièrement indiqué pour ces locaux publics, qu’il s’agisse d’écoles, de musées ou d’établissements de santé. Il faut en effet accorder la plus grande rigueur à cette question et ne pas se contenter de ventiler les pièces, mais bien filtrer l’air ambiant et le purifier à l’aide des outils les plus efficaces.
Écoles et universités
Les établissements d’enseignement sont bien malgré eux représentatifs de la vétusté dont souffrent souvent les installations des bâtiments publics. Les systèmes d’aération datant de plusieurs dizaines d’années sont des nids à bactéries et à champignons, car souvent humides et mal ventilés. Les poussières et acariens y logent également, sans filtration adaptée pour nettoyer l’air.
Les bâtiments scolaires voient passer une très grande part de la population. Il y a bien entendu les écoliers et les étudiants, d’autant plus vulnérables qu’ils comptent un fort taux d’asthmatiques. Et ils sont aussi fréquentés par les enseignants, agents et personnels divers. Or, avec une QAI dégradée, leurs conditions de travail sont souvent pointées du doigt, entraînant un ensemble de désagréments. Un air de mauvaise qualité est à la fois une source de problèmes de santé (allergies, difficultés respiratoires, irritations dermatologiques, migraines chroniques) et une importante cause de déconcentration et de baisse des performances cognitives. On le sait moins, mais un air purifié favorise aussi la baisse du stress et des tensions.
Musées et lieux culturels
Fréquentés massivement tout au long de l’année, les établissements culturels mêlent quotidiennement des visiteurs venus du monde entier. Une part notable de cette population a une sensibilité particulière aux substances nocives contenues dans l’air et il convient donc de la protéger du mieux possible.
Seulement, de la même façon que dans les écoles, les canalisations des musées peuvent transporter spores de champignons, moisissure et poussière si aucun système de filtration à haute efficacité n’est installé. Cela représente un risque pour le public venant visiter ces lieux de culture et les nombreux professionnels qui y travaillent, mais aussi pour ce qui fait leur cœur même, à savoir les œuvres qui y sont préservées et qu’un air de mauvaise qualité peut détériorer.
Dans des espaces de ce type, la filtration de l’air des systèmes professionnels Camfil est un véritable allié pour détruire les particules nocives. Les études menées pendant la pandémie de Covid-19 ont d’ailleurs montré la capacité des filtres Camfil à éliminer en grande partie le virus en suspension dans l’air. On comprend à quel point ces solutions sont d’une importance capitale dans notre vie quotidienne, mais aussi pour faire face aux crises sanitaires pouvant se présenter à l’avenir.
Hôpitaux et établissements de santé
Mais s’il y a bien un environnement plus que n’importe quel autre dans lequel il est essentiel de veiller à la bonne qualité de l’air, c’est dans les établissements médicaux. Il en va de la santé des patients, plus vulnérables que quiconque et dont la guérison peut être favorisée par un air sain, et pourtant ces lieux de soins ne sont pas toujours des exemples en matière de QAI.
Il faut à la fois protéger les malades des substances qui proviennent de l’air extérieur, qu’il convient de nettoyer comme dans n’importe quel établissement public, mais il faut aussi un système permettant d’éliminer les traces de bactéries, virus et infections que portent eux-mêmes les patients. Si l’on pense aisément à désinfecter les surfaces, il est en réalité tout aussi indispensable de purifier l’air.
Hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux et dentaires, laboratoires ou encore maisons de repos : tous doivent mettre un point d’honneur à améliorer la qualité de l’air qui y circule et à s’équiper en conséquence. Pour le bien-être des malades, il est particulièrement important d’éliminer les allergènes et particules nocives contenues dans l’air de ces établissements.
En conclusion, accueillir du public, c’est s’imposer de hautes exigences en matière de santé. Aussi, pour les collectivités publiques, la question de la qualité de l’air doit figurer parmi les sujets abordés avec le plus grand sérieux. Investir dans des systèmes de haute qualité pour filtrer l’air ambiant n’est pas qu’une nécessité visant à respecter les normes, c’est aussi la meilleure façon d’offrir aux visiteurs des conditions optimales pour leur bien-être.