Sans tout à fait atteindre le niveau de complexité de l’année dernière lorsque le contexte inflationniste battait son plein, le bouclage du budget 2024 des métropoles ne s’est pas fait sans contraintes. Nombre d’entre elles pointent des marges de manœuvre qui vont encore en s’amenuisant et des dépenses sur lesquelles elles n’ont pas toujours prise.
Au même titre que la consommation d’énergie, l’évolution de la masse salariale en est un parfait exemple. A Toulouse métropole (37 communes, 818 500hab.), elle est en hausse de 8,2 %, sous l’effet, notamment, de l’application en année pleine de l’appréciation du point d’indice de 1,5 % et des revalorisations des catégories C au 1er janvier 2023, ainsi que de l’augmentation de 5 points d’indice majoré des agents au 1er janvier ...
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Budgets primitifs 2024 : des marges de manœuvre de plus en plus restreintes
Sommaire du dossier
- Le bloc communal contraint de se serrer la ceinture
- Pour tenir le cap des investissements, les métropoles optimisent leurs dépenses
- Les départements face à une reprise qui ne vient pas
- Les régions perdent de nouvelles marges de manœuvre pour leurs budgets 2024
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