Les collectivités territoriales bretonnes engagent 1,1 milliard d’euros pour financer la ligne à grande vitesse (LGV) qui doit permettre de mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris.
Réunis autour de Jean-Yves Le Drian, président (PS) du conseil régional de Bretagne, les présidents des quatre conseils généraux bretons, de Rennes métropole et du pays de Saint Malo ont signé le 30 mai à Rennes une déclaration d’intention précisant leurs investissements respectifs dans ce projet collectif qui dépasse les clivages partisans. A elles seules, les collectivités apportent le tiers du budget total, estimé à trois milliards d’euros, aux côtés de Réseau Ferré de France et de l’Etat.
«Nous présentons aujourd’hui le plan ferroviaire breton, qui fera date comme le fit le plan routier breton en son temps», affirme Jean-Yves Le Drian en soulignant que c’est la première fois que dans un projet TGV, le tour de table des financements infrarégionaux est porté par les collectivités.
Ce plan ferroviaire comprend deux parties :
– la liaison LGV proprement dite, entre Conneré et Rennes, qui mettra la capitale bretonne à 1h23 de Paris à l’horizon 2014 ;
– le projet BGV (Bretagne à grande vitesse), qui concerne les travaux à effectuer à l’ouest de Rennes vers Brest et Quimper. Pour la première partie, l’engagement financier des collectivités bretonnes s’élève à 896 millions d’euros, auxquels s’ajoute une participation de 94 millions du conseil régional des Pays de la Loire.
La partie BGV bénéficiera quant à elle d’une participation de 214,4 millions des collectivités bretonnes. Les travaux devraient démarrer en 2010, pour une mise en service en 2014, soit un an plus tard qu’annoncé initialement, en raison de la longueur de l’enquête publique, désormais achevée et qui a débouché sur une déclaration d’utilité publique du projet.
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