Au moment où les maires et les conseillers régionaux s’interrogent face à un avenir incertain fait de taux d’intérêt élevés, de persistance de l’inflation et surtout d’une transition écologique à mener, Sfil était présente pour la deuxième année consécutive au SMCL, dans un stand installé tout près de ceux de ses partenaires, la Banque Postale et la Banque des Territoires. « Nous étions satisfaits de pouvoir aller à la rencontre de nos clients dans un moment aussi crucial pour eux » s’est félicité son directeur général, Philippe Mills.
Le rôle déterminant des collectivités locales dans la transition écologique
Comme l’a révélé la première édition de l’Observatoire de la transition des territoires au travers d’une étude menée par Opinion Way pour le compte de Sfil, l’action publique locale demeure parfois peu lisible lorsqu’il s’agit de lutter contre les conséquences du changement climatique. Ainsi, bien qu’une grande majorité de Français désigne la transition écologique comme le chantier le plus urgent à traiter, ils sont également très nombreux à attendre des initiatives de l’État pour améliorer la gestion environnementale dans leur région ou leur département. Or, comme le rappelle Philippe Mills, « les compétences des collectivités locales en font des leviers majeurs de l’action publique en matière de transition écologique. Précisément parce qu’elles assument ces compétences, elles représentent 70% de l’investissement public. »
Encore faut-il pouvoir mener à bien cette transition, avec toujours le financement comme nerf de la guerre. Au salon des maires, une autre étude déterminante pour l’avenir des collectivités a été dévoilée. Réalisée par I4CE (Institute for Climate Economics) et la Banque Postale, celle-ci analyse quatre scénarios de financement à horizon 2030. Tous sans exception reposent sur un accroissement de la dette et interrogent l’appétit des acteurs locaux pour l’emprunt. Pour répondre à l’urgence climatique, les collectivités vont devoir en effet fournir un effort financier supplémentaire si elles veulent atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale bas-carbone. Selon les estimations d’I4CE, il va en effet leur falloir doubler le niveau des dépenses de 2020 et rejoindre a minima celui des 12 milliards d’euros par an pour être dans les clous d’ici 2030.
Un prêt spécifique pour répondre en toute transparence aux projets
« Nous sommes là pour accompagner les collectivités locales, pour échanger avec elles et trouver les solutions les plus adéquates à leur situation », rappelle Olivier Grimberg, le directeur du secteur public local chez Sfil. Ce salon des maires a d’ailleurs été l’occasion de confirmer le rôle de premier financeur du secteur public local de cette banque publique de développement née il y a dix ans et qui, conjointement avec ses deux partenaires historiques, a signé plusieurs dizaines de millions d’euros de prêts verts et sociaux. Sachant qu’en la matière, plus que l’uniformité, c’est surtout la diversité qui est de mise. « Nos financements peuvent être courts comme longs. Si nous avons ainsi signé un prêt de maturité 40 ans avec la Banque des Territoires pour la construction d’une usine de traitement de l’eau à Clichy-la-Garenne, nous avons également financé un prêt de 5 ans pour l’installation du haut débit dans l’Aude», indique François Laugier, le directeur général adjoint de Sfil.
Pour parvenir à un accord sur de tels engagements, la décision politique locale reste déterminante et doit surtout être éclairée. Face aux importants besoins financiers que nécessitent les enjeux liés à la transition énergétique et climatique, encore faut-il pouvoir disposer d’une vision juste des engagements réalisés. « Voilà pourquoi nous sommes très fiers d’avoir mis en place dès 2019 les prêts verts et de leur avoir adjoint ensuite les prêts sociaux. L’intérêt de ce type de prêts thématiques, c’est leur grande transparence. Chacun d’entre eux permet de savoir précisément ce qui est financé. Sans compter qu’ils offrent aussi des indicateurs précis en matière d’évitement d’émissions carbone et de bénéfice environnemental et social», souligne Olivier Grimberg. Associer des prêts à des projets spécifiques permet aussi aux élus de disposer d’un excellent moyen de communication auprès de leurs administrés pour ce qui concerne leurs actions. Actions qui peuvent aussi bénéficier d’un éclairage supplémentaire au travers de l’obtention d’un prix. Lors du salon des maires, une dizaine de Trophées prêts verts ont ainsi été remis par Sfil et son partenaire La Banque Postale pour récompenser des projets vertueux pour l’environnement. « Ce sont déjà 400 millions d’euros qui ont été alloués à 110 clients au travers des prêts verts et sociaux », rappelle Philippe Mills qui reste particulièrement confiant pour l’avenir.
Une fin d’année dynamique
Alors que la fin d’année rime souvent avec un ralentissement des demandes de prêts, Sfil ne voit pas son activité se réduire. Bien au contraire. « Nous observons une accélération sur le marché du financement », confirme François Laugier. À cela au moins deux raisons. Non seulement les prêts verts commencent à bénéficier d’une certaine notoriété auprès des collectivités mais ces dernières se tournent également davantage vers les prêts sociaux. « La dynamique sur les prêts sociaux est en effet très forte. Cette année 17% du total de nos prêts sont constitués de financement à caractère social. Et ceux-ci sont utilisés pour tous les domaines : Service Départemental d’Incendie et de Secours, cohésion du territoire, équipement… », constate Philippe Mills. Autant de dynamisme ne pouvait que retenir l’attention. Le stand de Sfil a ainsi reçu la visite de Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des comptes publics, le premier à parler de dette économique et écologique. Pas de doute, Sfil se trouvait au bon endroit au bon moment.
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