Tout avait pourtant bien commencé. La reconversion de Carmaux avait été réfléchie et elle avait eu, comme on dit, « un portage politique ». Pas des moindres d’ailleurs, celui du président François Mitterand. Attaché à la terre de Jean Jaurès, celui qui n’était encore que le candidat socialiste à la présidentielle avait lancé, en 1980, à Carmaux, sa campagne en promettant « la relance charbonnière ». Mais une fois élu, le Président avait dû se résoudre à la fermeture de plusieurs sites miniers, d’abord à Decazeville en 1987, puis à Carmaux en juin 1997, les prix du charbon étant plus avantageux lorsque cette énergie fossile était importée.
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Redevable, Mitterrand a alors envoyé son ancien ministre Paul Quilès sur les terres minières tarnaises pour construire ...
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Gazette des Communes
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