Décryptage.
La feuille de route numérique 2022/2023 de Marseille fixe comme objectif prioritaire un taux de réparation en interne ou de recyclage en externe de 100%. « Nous y sommes déjà pour le scolaire » se félicite Christophe Hugon. Le conseiller municipal délégué au numérique responsable a rédigé une feuille de route qui s’articule autour de deux axes : réduire la fracture numérique et le bilan carbone. « L’impact environnemental de l’informatique est considérable. Pour le minimiser, nous nous attachons à augmenter sa réparabilité et donc sa durée de vie, à utiliser le plus possible du matériel reconditionné. Nous travaillons dans cette direction pour adapter nos appels d’offres. Il s’agit d’un marché récent dont nous voulons être acteurs grâce à notre puissance d’achat. Nous jouons un rôle de locomotive ».
Maintenance en interne
Marseille compte 470 écoles, 3 300 classes, 78 000 élèves en maternelle et primaire. La municipalité s’est dotée d’un service dédié au numérique scolaire, qui comprend un atelier de réparation. « Nous avons déployé 5 000 ordinateurs Mac et 6 000 tablettes iPad » détaille Axel Gouyache, responsable de la division des moyens numériques aux établissements scolaires. « Nous allons fournir un écran numérique interactif ainsi qu’un ordinateur à chaque classe d’élémentaire et à chaque école maternelle. La quantité de tablettes dont les écoles marseillaises sont dotées va également être augmentée significativement.».
Les ordinateurs et tablettes en panne sont réparés intra-muros. « Nous donnons une seconde, voire une troisième vie aux ordinateurs », affirme Axel Gouyache. « Notre parc a une moyenne d’âge de neuf ans. 48% est issu de machines reconditionnées. Nous boostons les ordinateurs qui passent dans notre atelier avec un disque dur SSD et 4 Go de RAM, pour un coût de 87 € HT par machine. Nous avons amélioré les performances de 250 machines en deux ans et demi ».
Marseille collabore depuis une dizaine d’années avec la Drane (direction régionale académique du numérique éducatif) PACA. « La ville équipe les écoles et nous formons les enseignants », souligne sa directrice régionale adjointe, Isabelle Roos. « Nous travaillons ensemble pour valider le matériel mis à disposition. Nous dressons un bilan hebdomadaire avec l’équipe municipale, car nous devons parler le même langage et porter les mêmes ambitions ».
Fiabilité et réparabilité
La ville a choisi Apple pour équiper ses écoles. Un choix que Christophe Hugon justifie par « la robustesse et la réparabilité de ses matériels. Le bénéfice environnemental est considérable et le coût du parc informatique divisé par deux. Sans ces économies, nous ne pourrions pas réduire la fracture numérique comme nous le faisons ». Des propos confirmés par Isabelle Roos. « Le choix d’Apple nous satisfait en raison de la robustesse et de la facilité d’utilisation du matériel mis à disposition. L’enseignant utilise le numérique s’il se sent en confiance ».
« Au départ, Apple nous a séduits pour son système tout-en-un », précise Axel Gouyache. « Nous nous sommes aperçus qu’une équipe réduite de huit agents pouvait assurer en interne la maintenance et le déploiement du parc, avec des mises à jour des systèmes d’exploitation et des applications très intéressantes. Nous pouvons en effet repartir avec trois ou quatre systèmes antérieurs ».
Un outil de gestion fiable et économique
Marseille travaille également avec Jamf. Cet éditeur de solutions propose une plateforme d’enrôlement et de gestion de flotte dédiée aux produits Apple qui permet de gérer en un seul et même endroit des Mac et des iPad.
Pour Axel Gouyache, « Jamf s’est imposé comme un choix logique, car ils sont la référence en matière de gestion des appareils Apple et optimisent ainsi les réglages en place sur les tablettes et ordinateurs. Ils disposent d’outils fins pour la sécurisation et le traçage des machines, permettent de préparer très vite un parc important ou au contraire faire du sur-mesure pour un seul poste. En trois clics, nous disposons d’une vision précise et nous pouvons lancer des mises à jour à distance ».
Grâce à la solution Jamf, les élèves et les enseignants disposent d’un environnement contrôlé (maîtrise des usages, du temps écran) et sécurisé (filtrage internet) au service des apprentissages.
En plus de la ville et de l’éducation nationale, la solution Apple semble également séduire les parents. « Nous les avons rassurés et informés », explique Isabelle Roos. « Nous allons plus loin en les formant grâce à la Ligue de l’Enseignement, pour qu’ils puissent suivre la scolarité de leurs enfants. Ce programme marche bien. Beaucoup de mamans viennent aux réunions. Cela permet de réduire la fracture numérique ».
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