L’audit que vient de réaliser le cabinet Klopfer pour la nouvelle présidence (PS) du conseil général d’Indre-et-Loire montre la faiblesse de certains ratios financiers, et notamment une hausse des dépenses de fonctionnement plus importantes que les recettes.
L’audit pointe notamment des dépenses trop importantes pour les routes (avec en particulier un gros chantier de périphérique à Tours) et pour le fonctionnement du SDIS. Cette étude note aussi quelques signes positifs et notamment une gestion passée « pertinente et sécurisante » avec des efforts importants dans le domaine du handicap et des transports.
Mais l’avenir semble plus incertain, notamment avec la stagnation de la DGF et des droits de mutation qui ont encore progressé de 9,3% l’an passé mais qui devraient se tasser avec la crise immobilière annoncée. La dette, qui atteint 276 millions d’euros progresse de 6% par an même si elle a été réduite de 100 millions en 2007. «Elle reste légèrement au-dessus de la moyenne nationale a estimé Marc Pommereau, ancien président (divers droite) du conseil général, ce n’est pas grave, mais cela peut le devenir».
Cette baisse de la dette s’explique notamment par la hausse des taux d’imposition de 9% en 2006. Claude Roiron, nouvelle présidente (PS) du conseil général avait promis de ne pas augmenter ces taux avant 2011, position qui pourrait évoluer pour tenir compte des nouvelles charges. D’ici là un plan d’économies de gestion va être réalisé. Ce plan visera en particulier le SDIS qui reçoit chaque année, selon le cabinet Klopfer, 16% des impôts directs départementaux contre 10,7% en moyenne nationale. Le chantier du centre de formation du SDIS a ainsi été arrêté et reformaté pour faire passer la facture de 39 à 25 millions d’euros. Mais il faudra pour cela verser aussi 2 millions d’euros de dédommagements aux entreprises pénalisées par un chantier plus modeste.
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