Pour effacer les zones d’ombres en très haut débit qui n’intéressent pas les opérateurs en raison du faible retour financier potentiel, le département de Seine-Maritime va construire son propre réseau d’infrastructures de très haut-débit, sur environ 1.500 kilomètres de long dans un premier temps.
«L’enjeu est d’inciter ensuite les opérateurs à utiliser ces réseaux pour lesquels ils n’auront pas eu à investir dans les infrastructures, indique la collectivité, l’objectif étant à terme d’en finir avec la fracture numérique, une quinzaine d’opérateurs s’étant déjà déclarés intéressés par ce projet».
Pour cette première étape, le département lancera cet été un premier marché de travaux à bons de commandes pour la réalisation d’infrastructures passives, fourreaux et fibres optiques. Les premiers travaux concerneront la partie terminale de raccordement des sites cibles, tels des collèges, lycées, sites départementaux ou de collectivités, aux réseaux existants.
Parallèlement, afin de résorber les zones d’ombre en téléphonie mobile, le département a passé une convention avec les trois premiers opérateurs français pour la construction de pylônes à proximité de 21 communes définies conjointement comme zone blanche de téléphonie. Ces pylônes seront ensuite mis à disposition des trois opérateurs qui ont l’obligation de venir y installer leurs équipements afin que les habitants puissent y utiliser leurs téléphones mobiles.
Thèmes abordés