Ils n’accueilleront ni la Coupe du monde de rugby en septembre, ni les Jeux olympiques à l’été 2024, et c’est bien ce qui les inquiète. Alors que ces deux événements se rapprochent, un certain nombre de collectivités tirent la sonnette d’alarme et s’interrogent : la France sera-t-elle à même d’assurer la sécurité des villes hôtes sans mettre à mal celle des autres territoires ? Ne risque-t-il pas d’y avoir, in fine, des victimes collatérales ? En coulisses, les tractations avec les préfectures ont déjà commencé pour tenter de sauver, qui sa saison, qui son festival.
La présentation du dispositif de sécurité des JO 2024 à l’automne a, de fait, jeté un froid. Pour faire face au défi que constitue ce grand événement sportif – menace terroriste, troubles à l’ordre public, hausse de la délinquance… –, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a décidé de concentrer les moyens autour des sites olympiques. Il a également annoncé « le report ou l’annulation de tous les événements en France qui demandent des unités de force mobile ou la présence très forte de nombre de policiers » et ajouté qu’« il n’y aura pas de CRS des plages cette année-là ».
Des stations balnéaires démunies
De quoi faire bondir l’Association des maires de France (AMF), qui le répète : « La sécurisation des Jeux olympiques de 2024 à Paris, qui relève de l’Etat, ne peut se faire au détriment des communes dynamiques qui accueillent des événements culturels, sportifs, festifs ou commerciaux. » La très prisée station balnéaire de Saint-Malo (47 600 hab., Ille-et-Vilaine), qui voit défiler, l’été ...
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité, Club Acteurs du sport
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteCet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés