Directrice d’une Ă©cole maternelle dans une ville de Loir-et-Cher, ÂIsabelle, dont le prĂ©nom a Ă©tĂ© modifiĂ©, a requis l’anonymat pour s’exprimer sur la charte des agents territoriaux spĂ©cialisĂ©s des Ă©coles maternelles, les Atsem, qu’a adoptĂ©e sa collectivitĂ©. Pas tant pour critiquer son Âcontenu que pour mettre en lumière l’écart entre un texte censĂ© clarifier le rĂ´le de chacun et son application. « Il y a toujours une distorsion sur cette question de fond “Qui est responsable des Atsem ?” Moi, la directrice de l’école, ou la ville ? dĂ©plore-t-elle. Par exemple, une Atsem me dit qu’elle a un rendez-vous dans l’après-midi et que “c’est validé”. Personne ne m’avait prĂ©venue ! Et, pour ce type d’absence, jamais une Atsem ne me demande si c’est possible. C’est toujours “On vous informe que…” »
Le respect de l’autorité fonctionnelle
En rĂ©alitĂ©, analyse ÂIsabelle, « l’autoritĂ© fonctionnelle des directeurs d’école pendant le temps scolaire est très peu reconnue par les ÂAtsem ». C’est l’employeur, en l’Âoccurrence, qui ne la fait pas respecter. Ainsi, sur le remplacement des Atsem, autre objet de bataille, il est arrivĂ© que la mairie indique Ă son Ă©quipe volante qui remplacer alors que, proteste ÂIsabelle, « c’est Ă moi de dĂ©cider de leur emploi du temps et dans quelle classe une remplaçante doit aller ». Le Âdeuxième point d’achoppement est le manque d’ÂAtsem dans l’école, pourtant classĂ©e rĂ©seau d’éducation prioritaire renforcĂ©. D’après elle, il manque une Atsem l’après-midi en petite section, une absence comblĂ©e provisoirement par une de grande section, tandis qu’à ce niveau ...
[80% reste Ă lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Éducation et vie scolaire
VOUS N'ĂŞTES PAS ABONNĂ© ?
Découvrez nos formules et accédez aux articles en illimité
Je m’abonne



