Alors que près d’un agent territorial sur deux est âgé de plus de 50 ans (1), l’accès à la formation et l’organisation de la transition professionnelle s’imposent plus que jamais. Or, il faut bien l’admettre, « l’usure des agents n’a pas été assez anticipée, les collectivités emploient aujourd’hui des agents qui ont suivi peu de formations au cours de leur carrière, ce qui impacte très fortement leur travail et leur santé », souligne Florence Hélou, responsable du service « évolution professionnelle » du centre de gestion du Finistère (2). Hormis les villes de Brest et de Quimper, le CDG accompagne des communes plutôt rurales pour lesquelles les besoins de reclassement s’intensifient. Partout ailleurs, l’interrogation porte sur la transition subie.
Réussite du reclassement et acceptation
« La période préparatoire au reclassement [PPR] concerne chez nous 59 % d’agents de la filière technique, 23 % du médicosocial et 13 % du secteur de l’animation. Sur l’ensemble de ces agents “PPR”, 80 % sont des femmes », précise Virginie Layné, conseillère en développement et mobilité au centre interdépartemental de gestion de la grande couronne de la région Ile-de-France (3). La pénibilité et les raisons de santé sont les premières causes des besoins de transition.
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Gazette des Communes