La région Languedoc-Roussillon veut généraliser l’accès à Internet haut débit à 2 mégabits par seconde sur tout le territoire. Pour ce « programme régional d’aménagement numérique du territoire » adopté le 26 juin, elle souhaite agir en partenariat avec les départements et jouer un rôle de « coordination ».
Elle a lancé également mi-juillet la recherche d’un prestataire pour l’assister dans la définition du montage contractuel et financier et dans la mise en oeuvre de la procédure de passation du contrat et du financement avec les conseils généraux. Lors de sa session du 25 juillet, elle précise sa part financière prévisionnelle au programme haut débit : 17,5 millions d’euros.
Trois départements – tous présidés par des socialistes, comme le président de région – se sont vite déclarés prêts à la discussion : ceux de l’Aude, des Pyrénées-Orientales et du Gard. L’offre régionale tombe plutôt à point pour ce dernier, dont la délégation de service public conclue avec HDDR a avorté il y a quelques semaines.
Le conseil général de la Lozère, présidé par l’UMP Jean-Paul Pourquier, confirme son intérêt pour un partenariat, alors qu’il a lancé une opération haut débit autour de l’autoroute A75 pour laquelle une DSP est en cours. En revanche, la région exclut l’Hérault du schéma. Le département, qui « a déjà signé une délégation de service public pour cette thématique, ne peut faire juridiquement partie du projet régional ».
Le président PS du conseil général de l’Hérault André Vezinhet (dont les positions s’opposent souvent à celles du président de région Georges Frêche) a choisi d’investir 27,9 millions (46 % du coût total) dans son propre réseau Num’Hér@ult. La réalisation, confiée à Vinci Networks via une délégation de service public de 22 ans, a démarré depuis avril 2008.
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