Décongestionner les villes et lutter contre le changement climatique. Dans son étude portant sur l’impact environnemental de l’e-commerce(1), Oliver Wyman révèle qu’un kilomètre parcouru par un véhicule de livraison économise l’équivalent de 4 à 9 kilomètres effectués par des voitures individuelles. L’achat en ligne de produits non alimentaires génère aussi en moyenne 2,3 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre que l’achat réalisé en magasin. Il dispense de chauffer et d’éclairer les espaces de vente, et réduit le trafic routier. « Les recherches montrent que l’e-commerce permet de décarboner plus rapidement car il minimise le recourt au véhicule individuel, un facteur majeur d’émission de CO2 », conclut-il.
Les résultats sont confirmés dans le rapport publié par Prologis et MIT lab(2). Ils montrent que l’achat en ligne est en moyenne 36 % plus économe en carbone que le commerce traditionnel.
Par ailleurs, l’étude souligne les biens-faits des réseaux « logistiques de proximité » dont l’organisation réduit l’impact du e-commerce de 50 %. Pour ses auteurs, le recours aux véhicules utilitaires électriques, aux vélos-cargo ou aux livraisons à pied permettrait par ailleurs de réduire les émissions de CO2 de 27 %. L’e-commerce engagé pour la neutralité carbone En co-fondant avec Global Optimism « The Climate Pledge », Amazon s’est engagé à mettre sa capacité d’innovation au service d’un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone de ses activités 10 ans avant l’accord de Paris. « Le transport est l’un des éléments clés de notre stratégie pour atteindre zéro émission nette de dioxyde de carbone (CO2) d’ici 2040, rappelle Julie Laboureix, directrice Retail amazon.fr et ambassadrice Développement durable. L’ambition globale est claire : nous visons la neutralité carbone pour l’ensemble des livraisons d’Amazon. Cet objectif implique toutes les opérations logistiques qui participent à la livraison des colis. Nous investissons et nous innovons sans cesse pour décarboner nos infrastructures logistiques et le transport urbain avec de nouvelles méthodes de livraisons du dernier kilomètre. »
La livraison urbaine passe au vert
Les livraisons plus écologiques s’appuient notamment sur des véhicules électriques et des solutions de mobilité douce, en vélo-cargo ou à pied. Les livreurs récupèrent alors les commandes auprès de micro-pôles logistiques situés en plein coeur de la ville. Les pôles de micromobilité, ce sont moins d’utilitaires de livraison classiques sur les routes, ce qui contribue à la réduction des embouteillages en centre-ville et à l’amélioration de la qualité de l’air. « L’année dernière en France, nous avons livré plus de 10 millions de colis par des moyens de transport plus durables, comme les camionnettes électriques ou les vélos cargo », indique Julie Laboureix.
1- Le e-commerce : une bonne chose pour l’Europe ? Etude d’impact économique et environnemental 2021
2- L’immobilier logistique et le commerce électronique réduisent l’empreinte carbone du commerce de détail, janvier 2021
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