«Si les déplacements dans les grandes villes relèvent de la compétence des municipalités, l’Europe doit accompagner et encourager les initiatives des collectivités territoriales en faveur d’un transport urbain plus respectueux de l’environnement, comme elle le fait déjà dans le cadre des programmes Civitas (1)». C’est en substance ce que les ministres des transports européens réunis en conseil informel à La Rochelle les 1er et 2 septembre ont rappelé, par la voix de Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et Commissaire en charge des transports européens, à l’issue de leurs séances de travail autour des transports durables.
Dans la droite ligne du Livre Vert sur les transports urbains de la Commission publié le 25 septembre 2007 (2), et dans l’attente du plan d’action de cette même Commission sur la mobilité urbaine annoncé pour l’automne, ils ont réaffirmé le rôle potentiel de l’UE dans le cadre de politiques décidées et mises en oeuvre localement «dans le respect du principe de subsidiarité», par des financements, mais également, par exemple, en facilitant l’interopérabilité des modes de transports par la détermination de normes communes.
Ils sont également revenus sur l’idée de création d’un «centre de ressources» regroupant les informations statistiques et les réglementations en vigueur dans toutes les villes, afin de faciliter l’échange de bonnes pratiques. Les ministres européens des transports ont enfin formé le souhait de voir émerger un marché européen du véhicule urbain propre.
(1) CIty-VITAlity-Sustainability
(2) intitulé «Vers une nouvelle culture de la mobilité urbaine»
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