A l’exception des mouvements d’extrême gauche, l’ensemble de l’échiquier politique des organisations professionnelles et syndicales a manifesté le 6 septembre à Metz pour déplorer unanimement les conséquences des réductions d’effectifs de l’armée touchant principalement la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et la Meuse.
Dominique Gros, maire (PS) de Metz évaluait le nombre des manifestants à 4.000 personnes dont 250 élus. Se réjouissant de la présence d’André Rossinot maire de Nancy, l’élu local a rappelé avec scepticisme les engagements pris deux jours auparavant par le président de la République, tout en rappelant qu’ils lui semblaient insuffisants «même si ils étaient tenus».
De son côté Philippe Leroy, président (UMP) du conseil général s’est montré moins pessimiste en invitant les manifestants à «aider le Président à tenir ses promesses». «Le problème est la capacité du gouvernement à concrétiser ses engagements. Nous en reçu du ministère de la Santé qui ne se réalisent pas», déplore Pierre Batsch, président de l’association des hôpitaux privés de Metz, témoignant de l’inquiétude général des manifestants.
Néanmoins, au-delà de ces divergences de sensibilité, les élus ont affiché leur volonté de préparer en commun des propositions dans la perspective du CIADT prévu pour début 2009.
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