En lançant le 17 septembre un programme d’intérêt général (PIG) sur trois ans en faveur de la réhabilitation du parc privé de logements anciens, la communauté d’agglomération périgourdine (13 communes ; 70 000hab.) veut enclencher une nouvelle dynamique sur un marché de l’habitat perturbé par la multiplication des opérations neuves défiscalisées et la forte augmentation du coût du foncier et de la construction. Animé par le Pact-Arim, le programme vise trois objectifs :
- il s’adresse aux propriétaires-bailleurs qui souhaitent améliorer un logement vacant et le conventionner pour proposer un loyer compatible avec la faible moyenne des revenus dans l’agglomération (13 000 euros par an en moyenne) ;
- il aide les propriétaires-occupants à améliorer le confort de leur logement ou à l’adapter à une population vieillissante ;
- il incite les propriétaires à s’engager dans une démarche de développement durable et d’économies d’énergies.
Globalement, l’objectif consiste à permettre au minimum la mise en location d’environ 80 logements conventionnés et l’amélioration d’une centaine de logements occupés par leurs propriétaires. « Avec le PIG, les propriétaires ont l’assurance de bénéficier de crédits Anah auxquels s’ajoutent ceux de la commune, soit au minimum 10% d’aides financières.
Par ailleurs, il nous permet de traiter un important taux de vacance, évalué à 10% en 2005, des logements anciens », conclut Marie-Aude Clément, responsable du service habitat et politique de la ville de la CAP. A cet effet, en parallèle du PIG, le Pact-Arim va réaliser une étude sur un an pour identifier le parc ancien dégradé vacant. Elle doit servir à définir des modes opératoires de traitement de l’insalubrité.