La desserte ferroviaire du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, préoccupe les conseils généraux de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine.
Réunis le 6 octobre à Nantes, leurs présidents respectifs, Patrick Mareschal et Jean-Louis Tourenne, ont réitéré leur demande de voir le site relié par le chemin de fer à Nantes (tram-train) et Rennes (voie nouvelle et rapide), dossier qui a pris du retard. Du coup, ils se disent prêts à donner le coup de pouce nécessaire si l’Etat via Réseau ferré de France (RFF) fait la sourde oreille pour lancer les études.
«Si nous n’obtenons pas de réponse, alors le syndicat mixte les engagera lui-même», affirme Patrick Mareschal. Des crédits (1,5 million d’euros) avaient été inscrits à cet effet dans chacun des deux contrats de projets Etat-région.
Les élus n’exigent pas la réalisation concomitante d’une infrastructure ferroviaire lourde avec l’ouverture de l’aéroport, prévue désormais en 2015, mais sa programmation à l’horizon 2025-2030. A ce titre, ils réclament que le projet architectural intègre une gare souterraine sous le tarmac et rappellent que le syndicat mixte demeure le lieu de concertation permettant aux collectivités d’être entendues par l’Etat. Ce dernier a lancé fin août l’avis d’appel public à la concurrence pour Notre-Dame-des-Landes.
Autre dossier abordé : l’avenir des deux laboratoires départementaux. L’enjeu est de préserver leur expertise alors qu’ils sont désormais mis en concurrence, y compris pour des analyses d’Etat, avec le privé. «Nous réaffirmons notre volonté de conserver un véritable service public en matière d’analyses, avec une expertise forte et objective», indique Jean-Louis Tourenne. Pour ce faire, il est prévu de les faire travailler ensemble afin qu’ils puissent élaborer des réponses communes à des procédures d’appels d’offres.
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