Les premiers magistrats de gauche comme de droite (Bègles, Villenave-d’Ornon, Le Bouscat, Ambarès-Lagrave, Pessac, Gradignan, Libourne) viennent de s’unir pour critiquer d’une même voix, la baisse annoncée de la dotation de solidarité urbaine (DSU) dont ces villes vont subir la perte sur deux ans, un montant important pour ces communes variant de 160.000 euros (Ambarès) à 1,3 million pour Pessac. Noël Mamère, maire de Bègles, dont la ville devrait perdre 623.000 euros de DSU s’est emporté :
«Nous allons vivre des moments douloureux dans nos communes avec des populations qui vont aller de plus en plus mal. L’Etat revient dans les banques et, en même temps, sur ses fonctions de protecteur, avec le maintien du bouclier fiscal à l’heure de la crise financière. C’est gravissime. Aujourd’hui, les villes sont les derniers filets pour les publics en détresse mais nous n’avons plus les moyens d’y répondre.»
Ils ont écrit un courrier commun à la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, pour lui demander une audience «des plus rapides» sur le sujet, avec copie aux principales associations de maires et députés.
Pour en savoir plus
– Lisez notre article : «DSU : les élus locaux vont faire entendre leur colère au ministère de l’Intérieur», 7 octobre 2008
– Consultez la loi no 91-429 du 13 mai 1991 instituant une dotation de solidarité urbaine
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