Pas de doute, la sécurité est et sera un enjeu central de la campagne de la présidentielle. Depuis plusieurs semaines, les candidats, notamment à droite, multiplient les déclarations tonitruantes contre l’insécurité. Le président de la République, même s’il n’a pas encore déclaré sa candidature, ne cesse de mettre en avant son bilan. Le 14 septembre, lors du discours de clôture du Beauvau de la sécurité, à Roubaix, Emmanuel Macron a annoncé une rallonge budgétaire de 500 millions d’euros pour 2022 et « plus de bleu dans la rue », avec un doublement de la présence de policiers et de gendarmes « sous dix ans ».
- Beauvau de la sécurité : les associations d’élus veulent retenir le « plus de bleu sur le terrain »
Surtout, il a donné les grandes lignes de son action à venir avec, en ligne de mire, la future loi de programmation et d’orientation de la sécurité intérieure (Lopsi) que le ministre de l’Intérieur est chargé de préparer en vue d’une présentation « en conseil des ministres début 2022 ». Celle-ci reprendra-t-elle le credo macronien : « la sécurité est l’affaire de tous » ?
A sept mois de l’élection, d’aucuns – élus, bailleurs, associatifs, habitants – s’interrogent, et interrogent le bilan présidentiel. La police de sécurité du quotidien (PSQ), qui entend placer le service au citoyen au cœur du métier de policier et de gendarme, a-t-elle eu les effets escomptés ? Le Beauvau de la sécurité, cette vaste concertation nationale qui se voulait un grand moment de ...
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