L’association des élus pour la défense du Cévenol, le train qui relie Paris à Nîmes via Clermont-Ferrand, a rassemblé le 28 octobre 2008 «un millier de personnes, dont au moins 200 élus», assure Jean-Jacques Faucher, président de l’association et maire de Brioude (Haute-Loire). Ils ont manifesté en milieu d’après-midi, le 28 octobre 2008, en gare de La Bastide-Puylaurent, en Lozère. Les voies ont été occupées et le trafic ferroviaire arrêté une demi-heure.
L’association, réactivée début octobre, réunit des élus de Haute-Loire, de Lozère et du Gard, qui militent pour la réhabilitation des voies. Jean de Lescure, président de la commission infrastructures et du développement durable au département de la Lozère est secrétaire de l’association :
«Il y a actuellement une succession de zones de ralentissement et nous craignons pour la continuité de la ligne au Nord de Langogne. Il faut sauver le statut national de cette ligne Paris-Nîmes. La SNCF a déjà supprimé le train de nuit et le Cévenol direct, puisqu’il y a un changement à Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, nous avons le sentiment d’être à un moment crucial», ajoute l’élu lozérien.
Car le «Plan rail» Auvergne est en négociation entre l’Etat, Réseau ferré de France (RFF) et la région Auvergne. «Nous sentons une écoute, juge le maire de Brioude. La ligne a été récemment mentionnée dans les discussions du Plan Rail Auvergne, c’est une première indication».
L’association des élus va à présent envoyer la motion de défense établie le 28 octobre «à tous les intervenants : Etat, régions, RFF, la SNCF», conclut le maire de Brioude.
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